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Une affaire de volonté et de participation

Le 26 septembre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 26 septembre 2013
Par Karine Desrosiers

Invités à indiquer comment on peut allier le développement durable et la réussite en entreprise, le propriétaire d’Excavation Dolbeau, M. Marc Lamontagne, et le directeur général de la Coopérative Forestière de Girardville, M. Jérôme Simard, ont précisé qu’il s’agissait d’une affaire de volonté et d’obtenir la participation des partenaires et employés.

Pour Marc Lamontagne, l’application des principes de développement durable dans une entreprise cela passe par une attitude, soit : penser avant d’agir, de prendre une décision, tout en s’assurant que tout le monde dans l’entreprise partage, comprenne et participe aux orientations que l’on veut mettre de l’avant. « Gérer une entreprise dans l’optique du développement durable c’est une question de volonté, de simplicité, de réussite », a déclaré Marc Lamontagne, se référant à des actions menées dans la MRC.

Dans sa conférence prononcée devant une cinquantaine de membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Dolbeau-Mistassini dans le cadre d’une activité soulignant le 20e anniversaire de la Société de gestion environnementale, Marc Lamontagne a parlé des réussites de projets menés en partenariat dans le domaine de la récupération et du recyclage. Il a relevé le projet de compostage pour les résidus des épiceries et des restaurants du secteur, un projet qui a démontré « qu’ensemble on peut récupérer et recycler », a indiqué M. Lamontagne. Il a de plus relevé le projet des bacs de recyclage installés dans le stationnement du mail centre-ville secteur Dolbeau. « L’implication des gens dans la volonté de récupérer est bien illustrée avec ce projet », a mentionné le propriétaire d’Excavation Dolbeau.

CFG

Pour le directeur général de la Coopérative Forestière de Girardville, M. Jérôme Simard, le développement durable est au coeur de la mission de l’entreprise et conséquemment dans sa façon de gérer les affaires de la coopérative. « Chez CFG nous avons repensé nos façons de faire afin de respecter tant la volonté et l’implication des membres (500), l’environnement dans lequel nous évoluons et les partenaires avec lesquels nous travaillons », a précisé M. Simard, illustrant ainsi les grandes lignes de gestion de l’entreprise.

Concrètement, le directeur général de CFG mentionne que la coopérative a délibérément choisi de respecter la collectivité, soit les gens et le milieu dans lequel elle évolue et qui vivent des activités de l’entreprise. Cela se traduit par l’application d’une politique salariale compétitive et avantageuse, ou encore en décernant des contrats à des fournisseurs locaux.

Orienté sur l’exploitation et la production de produits et services dans le secteur forestier, CFG porte une attention particulière à la protection de la ressource forestière. Jérôme Simard précise que ce principe de développement durable se manifeste par la mise en place d’une chaine de valeurs qui va d’une exploitation qui tient compte de la productivité naturelle de la forêt, au partage avec la collectivité de l’enrichissement économique qui en découle. Enfin, le travail et les produits de la coopérative doivent contribuer à la diversification économique du milieu par l’ajout de valeur. —J.S.

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