Comment les visiteurs perçoivent-ils notre territoire? C’est un peu à cette question que tentera de répondre un projet de volontariat du Carrefour jeunesse-emploi qui impliquera des jeunes d’ici et des Îles de la Madeleine.

Ce projet d’échange impliquant trois jeunes du comté Roberval et quatre jeunes des Îles de la Madeleine durera cinq semaines au cours desquelles chaque groupe ira à la découverte de sa région d’accueil.

Au cours de leur séjour, ils auront à s’approprier le territoire qu’ils visitent avec pour mandat de réaliser une œuvre d’art numérique en compagnie d’un artiste de l’endroit.

Chez nous, les quatre Madelinots seront accompagnés de l’artiste multidisciplinaire Mélanie Saint-Germain. Ils auront à réaliser une vidéo ou encore une série de capsules à partir de leur vision de la région.

Chelsie Savard, Keven Bergeron et Emmie Lupien, les trois participants originaires du haut du lac, auront un mandat similaire aux Îles de la Madeleine. Ils se sont dits emballés d’avoir la chance de participer à un projet qui allie voyage et démarche artistique en arts numériques.

Un retour

Au fil des ans, le CJE des Bleuets a mené plusieurs initiatives de volontariat. Faute de moyens, ces projets avaient eu lieu localement ces dernières années. Une nouvelle enveloppe a toutefois permis de créer ce projet, qui se veut avant tout une façon de donner à des jeunes du milieu des outils additionnels dans leur parcours.

« Avec ce projet de volontariat, on voulait y aller avec l’angle des arts et de la culture et aller chercher des jeunes qui, sans avoir nécessairement un bagage professionnel dans ce domaine, étaient motivés par l’aventure », précise Érika Vincent, intervenante en employabilité.

Ose

Ce projet est mené avec la participation de la stratégie de main-d’œuvre Ose le Pays des Bleuets, qui y a vu une opportunité de développer du matériel intéressant pour sa mission.

« Ça va nous permettre d’échanger avec les Madelinots et de savoir quel est le regard qu’ils portent sur notre territoire. Nous, on connaît notre territoire, mais c’est une opportunité de connaître comment les autres le voient. C’est du matériel dont Ose pourra se servir par la suite », souligne Josée Bouchard, directrice de la stratégie de main-d’œuvre.