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Un Dolmissois tombe Dans l’œil du dragon

Le 17 juin 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 17 juin 2014
Par Karine Desrosiers

ENTREPRENEURIAT. Vincent Lachance, un jeune de Dolbeau-Mistassini, était de passage à l’émission Dans l’œil du dragon lundi dernier. Convaincant et ambitieux, il a persuadé le dragon Alexandre Taillefer d’investir dans son entreprise.

C’est en décembre 2013 que Vincent a eu l’idée de proposer un service de livraison d’épicerie à partir de commerces locaux montréalais tels que des boulangeries, des poissonneries et des boucheries. Les clients pourraient passer leurs commandes en ligne et recevoir leurs achats le jour même.

Du haut de ses 18 ans, il est devenu le plus jeune candidat de toute l’histoire de l’émission. Non seulement Vincent est l’instigateur de ce projet, qu’il a nommé Liliki, mais il y travaille en solo pour le moment. « À l’heure actuelle, je travaille à tout mettre en place pour le lancement, prévu dès septembre. Je dois convaincre des propriétaires de commerces d’embarquer dans l’aventure, concevoir la plateforme d’achat en ligne, tout prévoir par rapport à la logistique et plus encore », détaille Vincent.

L'émission

À la recherche de renfort, Vincent était prêt à céder 40 % des parts de son entreprise aux dragons pour 40 000 $. « Les 5 dragons sont très allumés, alors on se doit d’être bien préparé si on veut réussir à convaincre l’un d’eux d’investir. On l’a vu précédemment cette année, ils n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent », raconte-t-il.

Gaétan Frigon n’y est d’ailleurs pas allé de main morte avec lui en proclamant dès le départ que le concept de Liliki était mauvais. Malgré tout, Alexandre Taillefer, un autre dragon issu du monde des affaires, a proposé une contre-offre étonnante : il acceptait de s’associer au projet et d’offrir les 40 000 $ désirés pour seulement 25 % des parts de l’entreprise.

« Je suis quelqu’un de très créatif et j’ai beaucoup d’idées. Alexandre me ressemble sur ces points. C’est un peu un modèle pour moi et c’est très enrichissant de le côtoyer », confie-t-il.

Déjà, le dragon et son apprenti se sont rencontrés. Ensemble, ils ont décidé de changer le nom de l’entreprise de manière à désigner plus clairement l’aspect local du service. Ainsi, Liliki devient Montréalfrais.

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