L’argent qui découle de l’exploitation de la forêt de proximité fait une différence dans les petites localités rurales de la MRC. Sans ces sommes, plusieurs projets ne verraient tout simplement pas le jour.
Les comités forêt, formés de bénévoles, assurent la gestion des profits tirés de l’exploitation de la forêt. Des demandes leur sont faites et ils peuvent accorder des sommes pour appuyer la réalisation d’un projet ou soutenir une organisation.
« Chez nous, les Jardins forestiers St-Stanislas font un travail qui est vraiment très apprécié. Juste un exemple, sans eux, on n’aurait pas pu réaliser notre projet avec l’église. Aujourd’hui, notre développement passe par notre église, notre mur d’escalade et notre restaurant et leur survie est possible avec l’aide des Jardins forestiers », souligne Mario Biron, maire de Saint-Stanislas.
Saint-Edmond
À Saint-Edmond-les-Plaines, le maire Rodrigue Cantin préfère ne pas envisager sa localité sans son Comité forêt habitée.
« C’est un organisme primordial! C’est un levier économique pour notre municipalité. Ça nous permis d’aider Héritage Agricole et pour nos activités hivernales au lac De Launière, c’est grâce à eux qu’on peut ouvrir le chemin. Ce sont de bons montants pour aider et supporter nos organismes et nos projets. »
Le maire Cantin ajoute que les activités de son comité forêt permettent de soutenir une foule d’organismes et de petits projets. Une aide bienvenue puisque sa municipalité ne dispose pas de la marge de manoeuvre financière pour le faire.
Saint-Thomas
Du côté de Saint-Thomas-Didyme, le maire Denis Tremblay abonde dans le même sens que ses homologues. Même si le Comité forêt de l’endroit a été victime d’une fraude qui a plombé sa capacité à soutenir le milieu à court terme, l’aide qu’il a apportée au cours des ans a fait une différence.
« C’est de l’argent qui amène des retombées. Au fil des ans, c’est environ 200 000 $ qui a pu être investi au lac à Jim et on aide aussi des organismes qui oeuvrent avec nos jeunes. Actuellement, avec ce qui est arrivé, on doit se remplumer, mais c’est une organisation qui a investi beaucoup dans notre milieu. Et ce sont des bénévoles qui s’en occupent, des gens qui ont à cœur leur milieu. »
