Forte de la mobilisation qui avait découlé de la première édition du Rendez-vous agricole l’an dernier, la MRC de Maria-Chapdelaine récidive le 20 avril. Une opportunité d’unir élus et producteurs de divers horizons.

« C’est ce qui avait fait la réussite de notre Rendez-vous agricole l’an dernier. Trop souvent, élus et producteurs n’ont pas l’opportunité de se voir et de se parler. Là, on prend le temps de le faire et on conserve des périodes d’échanges et de discussion », souligne François Potvin, conseiller en développement agricole à la MRC de Maria-Chapdelaine.

L’activité permet donc de faire le point de part et d’autre en lien avec les éléments qui avaient été ciblés au Plan de développement des activités agricoles 2020-2025 tout en instaurant une meilleure communication.

Un panel de discussions réunissant diverses personnalités est d’ailleurs à l’horaire pour aborder la question de la vision du territoire agricole et de sa dynamique.

Conférences

Différentes conférences sont aussi au programme pour la journée. Sabrina Tremblay, professeure à l’UQAC, viendra tracer un portrait de la multifonctionnalité de l’agriculture, un concept qu’elle entend explorer plus précisément dans la MRC de Maria-Chapdelaine via un projet de recherche sur la dimension sociale du milieu agricole.

Maxime Paré et Pierre-Luc Dessureault, eux aussi de l’UQAC, traiteront de la durabilité des systèmes de production agricole de la MRC. Un sujet qu’ils exploreront plus avant dans un projet de recherche.

« L’an dernier, nous avions abordé des sujets plus généraux alors que cette année, on entre vraiment dans du concret. »

Agrotourisme

L’agrotourisme sera aussi à la liste des sujets abordés afin de sensibiliser les producteurs au fait qu’il y a là aussi des opportunités.

« On est porté à croire que l’agrotourisme, c’est la confection de confitures ou de produits du terroir, mais ce n’est pas que ça. Ça peut aussi être des visites à la ferme. Nous, on a le nez dedans alors on ne le voit pas nécessairement, mais pour des gens des grands centres, entrer dans une ferme laitière de 50 vaches, c’est autre chose. Il faut voir quel genre d’intérêt ont les producteurs et aborder cette question. »