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Trop d’élus dans Maria-Chapdelaine?

Serge Tremblay
Le 18 décembre 2020 — Modifié à 09 h 28 min le 18 décembre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Douze municipalités, autant de maires, 72 conseillers municipaux et un préfet élu un suffrage universel. Quatre-vingt-cinq élus en tout pour une population de 24 500 habitants dans la MRC de Maria-Chapdelaine. Ce constat devrait-il éventuellement faire l’objet d’une réflexion?

À moins d’un an des prochaines élections municipales, on peut d’ores et déjà croire que le portrait changera autour de la table du conseil de la MRC. Plusieurs maires actuellement en poste ne solliciteront pas un nouveau mandat et laisseront donc un siège à pourvoir.

Mais y aura-t-il seulement vote ou assisterons-nous à une autre vague d’élections par acclamation?

Lors des élections municipales de 2017, même si 85 postes étaient en jeu, il n’y en a que 17 qui ont fait l’objet d’un scrutin. Tous les autres postes ont été pourvus par acclamation alors qu’un seul candidat était en lice.

Sur les 12 postes de maire, il n’y a qu’à Dolbeau-Mistassini et à Sainte-Jeanne-d’Arc qu’il y a eu élection. Quant aux 72 sièges de conseillers municipaux répartis dans les 12 localités, 15 ont nécessité une élection et 57 ont été pourvus par acclamation.

Enfin, le poste de préfet, qui est élu au suffrage universel dans Maria-Chapdelaine, mettait trois candidats en opposition lors du scrutin de 2017 et a donc nécessité une élection.

Il y a même deux municipalités, Saint-Augustin et Saint-Edmond-les-Plaines, où pas un seul vote n’a eu à être comptabilisé puisque le maire et les six conseillers de chacune des localités ont été élus sans opposition.

Pas un problème

À priori, cette situation ne semble pas inquiéter les élus outre mesure dans l’immédiat. Pour un, le préfet Luc Simard, tant qu’il y aura des gens qui lèveront la main pour s’impliquer en politique municipale, ce n’est pas un problème.

« Je ne crois pas que ce soit un problème. D’abord, les maires et les conseillers dans les petites municipalités gagnent des pinottes alors si des gens pensent que ça coûte cher, ce n’est pas le cas. Et puis ça donne l’opportunité à des gens de s’investir dans leur milieu, d’apprendre de nouvelles choses à travers la gestion municipale et de faire une différence. »

Surtout que de réduire le nombre d’élus passerait sans doute par un processus de fusion, un sujet qui n’a pas la cote.

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