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Syndicat des Métallos: non à une surtaxe de l'aluminium

Le 21 avril 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 21 avril 2016
Par Karine Desrosiers

ENJEUX. La demande des Steelworkers (Syndicat des Métallos américains-USW) adressée au président des États-Unis, Barack Obama, afin d'autoriser une surtaxe sur l'aluminium importé au pays pouvant atteindre les 50%, pourrait littéralement mettre en péril l'industrie canadienne.

Pour le Syndicat des Métallos au Québec, il est hors de question que les alumineries canadiennes et québécoises fassent les frais de ces mesures qui pourraient être mises en place dans le but de préserver l'industrie américaine et de faire cesser le dumping d'autres pays.

« Nous comprenons le désarroi des sections locales américaines du secteur de l’aluminium, où ils se sont perdus des milliers d’emplois depuis cinq ans. Le dumping chinois et d’autres pays, tels la Russie et l’Arabie saoudite fait mal aux États-Unis. Mais nous ne permettrons pas que les travailleurs d’ici, les usines d’ici, compétitives, qui fonctionnent avec une énergie verte, pâtissent d’une tentative de sauvetage. On ne mettra pas à risque les alumineries canadiennes », explique le Syndicat par voie de communiqué.

Le district 5 et le Syndicat international des Métallos amorceront des représentations, tant au Canada qu'aux États-Unis, pour exclure l'aluminium d'ici des possibles mesures commerciales antidumping.

« Cette demande vise le dumping déloyal. Ce n’est pas ce que font les alumineries québécoises et canadiennes. Il faut corriger le tir et mieux cibler la requête », affirme le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau.

Des discussions ont d'ailleurs eu lieu avec le Syndicat américain (USW) pour clarifier leur position dans ce dossier et entamer des représentations pour mieux cibler la demande.

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