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Syndicat de l'enseignement du Lac-Saint-Jean : « On passe du confinement à la confusion »

Le 28 avril 2020 — Modifié à 16 h 14 min le 28 avril 2020
Par Julien B. Gauthier

Syndicat de l'enseignement du Lac-Saint-Jean : « On passe du confinement à la confusion »

Le syndicat déplore l'absence de réponse du gouvernement. (Photo : Courtoisie)

La présidente du Syndicat de l'enseignement du Lac-Saint-Jean, Pascale Juneau déplore l'absence de réponses du gouvernement quant au retour en classe le 11 mai prochain. Selon elle, la conférence de presse d'hier a créé plus d'anxiété que de réassurance chez les enseignants.

Pascale Juneau, présidente du Syndicat de l'enseignement du Lac-Saint-Jean (CSQ). (Photo : Courtoisie)

« On a été particulièrement déçus. On avait beaucoup d'attentes. Il y a tellement de travail à faire d’ici le 11 mai. Il subsiste tellement de questions logistiques à régler, particulièrement en ce qui concerne la santé et la sécurité du personnel, des élèves et de leur famille. Les enseignants ont hâte de retrouver leurs élèves mais il faut s’assurer que ce soit fait en toute sécurité », déplore-t-elle.

Parmi les inquiétudes, il y a la question des masques. Du côté des services de gardes par exemple, le gouvernement a recommandé son port. Dans les écoles, il n'y a pas eu de directive.

Le gouvernement a également annoncé qu'un maximum de 15 élèves serait admis dans une classe, ce qui pose un autre problème selon la représentante syndicale.

« Avec les calculs que nous avons faits, ce serait très difficile. Certaines classes ne pourraient qu’accueillir 12 élèves. De plus, il faudrait sortir du mobilier », explique-t-elle.

En outre, la question de la sélection des élèves perdure. Bien que la reprise des cours soit facultative, qu'arrive-t-il si 25 élèves d'un même groupe reviennent en classe? Le syndicat n'a toujours pas la réponse.

Le réalisme des mesures de sécurité est également remis en doute par le syndicat.

« Dans les corridors, dans les escaliers, il n'y a pas tant d'espace que ça. Il y a beaucoup d'endroits où ça va être difficile », conclut Mme Juneau.

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