Actualités

Temps de lecture : 1 min 27 s

Surplus budgétaire: Couillard prévoit injecter en santé

Le 07 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 07 juillet 2016
Par Karine Desrosiers

POLITIQUE. En réponse à ce que son ministre des finances a allégué, le premier ministre Philippe Couillard soutient que les surplus budgétaires seront investis principalement en santé.

« On a commencé à baisser les impôts des citoyens, on a devancé l’abolition de la taxe santé, c’est près de 760 millions de baisse d’impôt pour 4 millions de contribuable qui va arriver en avril 2017 comme plus tard comme c’était prévu initialement. On fait déjà un effort de baisse du fardeau fiscal », soutient celui qui rappelle que si les surplus ont été alloués à l’éducation l’année dernière, la santé sera le secteur préconisé cette année.

« Dès qu’il y a aura de nouvelles marges de manœuvre ce sera pour la santé, pour les personnes âgées en CHSLD, pour les soins à domicile, pour les premières lignes, pour remplir nos engagements », affirme le premier ministre du Québec.

Voie de contournement à Lac Mégantic

Questionné en marge de l’inauguration du chantier à l’usine Laterrière, le premier ministre s’est dit d’accord sur le principe de la voie de contournement à Lac Mégantic. Il faut selon lui attendre la fin des travaux de la firme d’ingénierie pour en connaître davantage sur le tracé préconisé, ce qui devrait se faire en 2017.

Opti-lab

Les maires de Dolbeau et Roberval ne verront pas si tôt la création d’un moratoire pour le projet Opti lab. C’est du moins l’avis du premier ministre Philippe Couillard.

« Il n’y aura pas de moratoire, on va être bien clair. C’est une réforme qui est nécessaire. », a-t-il martelé.

Philippe Couillard soutient que la situation mondiale tend vers la concentration de certaines activités de laboratoires mais pas toutes. « Il va rester des laboratoires dans les hôpitaux autour du lac, à Dolbeau, à Roberval, Alma. Les analyses courantes vont continuer à être faites là, mais on va concentrer un certain nombre d’analyses dans les laboratoires centraux comme ça se fait ailleurs au Canada, aux États-Unis et dans le monde. Il faut garder les services à un meilleur prix possible mais garder les activités dans la région.»

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES