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Siège no 6 à Dolbeau-Mistassini : Guylaine Martel et Christina Gagnon fourbissent leurs armes

Le 28 octobre 2021 — Modifié à 14 h 55 min le 28 octobre 2021
Par Julien B. Gauthier

Deux candidates s’affrontent pour gagner le siège no 6 aux élections du 7 novembre à Dolbeau-Mistassini. Guylaine Martel mise sur son expérience politique, elle qui sollicite un deuxième mandat, tandis que l’aspirante Christina Gagnon s’appuie sur son bagage d’engagements cumulés dans le milieu communautaire.

Guylaine Martel dit être en mesure de faire avancer sa ville avec les projets actuellement sur la table du conseil municipal.

« On a tellement de beaux projets qui restent à réaliser ou à compléter et je connais bien les dossiers. J’ai siégé au sein de nombreux comités et ces expériences vont grandement me servir pour la suite des choses », dit la candidate sortante.

Ses thèmes favoris sont la famille, le développement de l’économie, le tourisme et la saine gestion de l’administration municipale.

L’ex-directrice des ressources financières et matérielles à la Commission scolaire est d’avis que la troisième ville en importance au Saguenay-Lac-Saint-Jean doit profiter de son statut.

« Les gouvernements supérieurs doivent tenir compte de ça et offrir plus de services et une plus grande accessibilité sur notre territoire. De bons services en santé, ça attire aussi les familles. »

L’hébergement touristique, le logement, la pénurie de main-d’œuvre, l’exode des jeunes, le vieillissement de la population, autant d’enjeux que la candidate Martel veut défendre à la table du conseil.

Mobilisation citoyenne

Christina Gagnon a un faible pour le milieu communautaire, un monde qu’elle connaît bien pour l’avoir amplement côtoyé à titre de directrice générale de l’organisme Toxic- Actions.

« Je propose une ville plus inclusive. Je sais qu’en étant au cœur des décisions d’un conseil municipal, il est possible de changer les choses pour le mieux-être de chaque citoyen. ».

Elle ne se présente pas pour ses idées, mais pour donner une voix à celles et ceux qui se font rarement entendre des décideurs.

« Il y a une crise du logement et pour les plus marginalisés de la société, l’accès à un logement décent est encore plus difficile. On doit penser aussi aux familles et c’est ce qui me motive le plus, leur donner le coup de main dont elles ont besoin. Et rien de mieux qu’être assise à la table des élus », lance-t-elle.

La lutte à la pauvreté, l’itinérance, ce sont des thèmes qui viennent la chercher au plus profond d’elle-même.

Christina Gagnon veut travailler aussi au développement de l’économie dans sa ville en luttant contre la dévitalisation.

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