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Services de la SQ : Maria-Chapdelaine a des demandes

Le 10 mai 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 10 mai 2017
Par Karine Desrosiers

Services de la SQ : Maria-Chapdelaine a des demandes

SÉCURITÉ. Alors que l’entente pour l’obtention des services de la Sûreté du Québec doit être renouvelée, les élus de la MRC de Maria-Chapdelaine ont plusieurs requêtes à adresser au corps de police. Les requêtes des élus visent à améliorer la couverture policière et à assurer la pérennité du poste de Dolbeau-Mistassini.

Les demandes des élus s’inscrivent également dans un contexte de fusion administrative qui concerne les postes de Dolbeau-Mistassini, Saint-Félicien et Roberval.

« Nous avons plusieurs demandes. On veut qu’une autopatrouille soit présente 24h sur 24 à Normandin et dans le secteur GÉANT ainsi qu’un bateau aux normes à la marina de Péribonka pour les sauvetages d’urgence sur le lac Saint-Jean. On demande aussi qu’un lieutenant soit maintenu à notre poste », explique le préfet Jean-Pierre Boivin.

Celui-ci ajoute qu’un autre point constitue un enjeu d’importance, soit celui de rapatrier la municipalité de Saint-Ludger-de-Milot au sein du territoire couvert par le poste de Maria-Chapdelaine de la Sûreté du Québec.

« Quand nos policiers vont en TNO, ils doivent passer sur le territoire de Saint-Ludger-de-Milot et quand les policiers de Lac-Saint-Jean-Est doivent se rendre dans la municipalité, ils doivent passer sur notre territoire et c’est très loin. On pense que ce serait plus simple de rapatrier la couverture chez nous, ce qui permettrait aussi d’assurer le maintien de nos effectifs », précise Jean-Pierre Boivin.

Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu de discussions formelles avec les élus de Saint-Ludger-de-Milot sur cette question. Le maire de Dolbeau-Mistassini, Richard Hébert, indique toutefois qu’il y a eu des contacts informels et qu’à priori, il n’y aurait pas d’objection. C’est davantage du côté du poste de la SQ d’Alma qu’il pourrait y avoir contestation.

« On est aux aguets, car il y a beaucoup de changements à la Sûreté du Québec depuis quelques années et on ne veut surtout pas perdre notre poste. C’est un acquis névralgique et on doit s’assurer d’avoir les effectifs qu’il nous faut », de conclure le préfet.

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