COMMISSION MÉNARD- Hier, le président de la Commission spéciale d’examen sur les événements du printemps 2012 (CSEEP), Serge Ménard, s’est défendu d’avoir produit un rapport biaisé. Il a accusé les gens qui ont porté de telles accusations d’avoir démoli son rapport sans avoir pris le temps de le lire.
Pour Serge Ménard, le document qu’il a présenté la semaine dernière est un outil qui servira de mode d’emploi pour éviter l’éclatement de crises telles que celles des étudiants en 2012.
Il a avoué être déçu de la réaction des politiciens et des dirigeants de forces policières. Il a rappelé qu’il avait accepté ce mandat, car il jugeait avoir toutes les compétences nécessaires pour le faire.
« Coudonc, comme ministre de la Sécurité publique, j’ai fait bien des choses. Entre autres, je suis allé à Oka, j’ai créé [l’escouade] Carcajou, puis on a réussi à casser les motards criminels, et j’étais responsable de la sécurité au Sommet des Amériques [de Québec, en 2001]. »
Serge Ménard accuse la ministre libérale de la Sécurité publique, Lise Thériault, de ne pas avoir étudié avec attention le document avant de le démolir. Rappelons que Mme Thériault a fait part de ses commentaires quelques heures seulement après la publication du rapport de la CSEEP.
L’ex-ministre péquiste a terminé en indiquant que si c’était à refaire, il n’hésiterait pas à accepter le mandat que le gouvernement Marois lui avait confié. Pour lui, une bonne santé démocratique passe par la remise en question des décisions gouvernementales et des actions policières.(TC Media)