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Résolu fermera cinq semaines à l’usine de sciage de Mistassini

Le 09 mai 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 09 mai 2013
Par Karine Desrosiers

Dolbeau-Mistassini – Les opérations de sciage à l’usine de Produits forestiers Résolu de Mistassini cesseront pendant cinq semaines entre et le 26 mai et le 10 août. Après cette période, le syndicat, qui représente les employés s’est fait dire que l’on ne savait pas si d’autres arrêts de production seront annoncés.

C’est ce qu’a confirmé le président du syndicat de la scierie PFR de Mistassini, M. Daniel Leblond, qui souligne que la durée d’arrêt de travail annoncée représente la plus longue période que l’on a connue à l’usine. Ainsi, dans la semaine du 26 mai, du 23 juin, du 30 juin, du 28 juillet et du 4 août, les travailleurs de la scierie se retrouveront soit en vacances forcées ou encore en chômage, par suite de la fermeture des opérations.

Raisons

L’annonce de ces arrêts de production a été faite en début de semaine aux représentants du syndicat. Les raisons invoquées par l’employeur sont à l’effet que les inventaires de bois scié sont trop élevés, que la demande et les acheteurs sont moins nombreux compte tenu des prix élevés sur les marchés.

Les fermetures annoncées à la scierie de Mistassini devraient aussi se retrouver dans les autres installations de sciage de PFR en région. Le président Leblond mentionne que lors de l’annonce la direction de PFR a indiqué que des arrêts de production devraient se faire dans toutes les installations au cours des prochaines semaines.

Régime forestier

Rappelons que lors de la mise en application du nouveau régime forestier, la direction de PFR avait indiqué que les coupures de volume dont elle se disait victime auraient des répercussions sur les opérations de ses usines de sciage. Le président du syndicat des travailleurs de l’usine de Mistassini, M. Daniel Leblond, se questionne quant aux conséquences de la perte de volume de PFR, en particulier de l’ordre de 250 0000 m3 au profit de la Coopérative Forestière de Girardville. « Le bois acheté par la coopérative se fait scier en Beauce », rappelle M. Leblond, alors qu’il était scié en région auparavant.

Pour Daniel Leblond, le milieu doit se questionner quant aux façons de faire avec le bois mis aux enchères. « Favoriser le sciage de la première transformation en région représente des emplois », de conclure le président du syndicat. —J.S.

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