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Propriétaire de trois écoles d'arts martiaux, une job à temps plein!

Le 03 novembre 2019 — Modifié à 17 h 47 min le 03 novembre 2019
Par Guillaume Pétrin

Arrivé seul en 2014 à Dolbeau-Mistassini, Mathieu Gravel a depuis trouvé l’amour, fondé une famille et il dirige maintenant un réseau de trois écoles d'arts martiaux, du Saguenay jusqu’au nord du Lac.

Ce fût tout un pari quand même risqué pour quelqu’un qui gagnait déjà bien sa vie dans le domaine de la construction industrielle à Québec. Finalement, il peut dire que le pari est réussi!

[caption id="attachment_47151" align="alignright" width="334"] Propriétaire de trois écoles d’arts martiaux, instructeur-chef, homme de famille et de cœur, Mathieu Gravel garde l’équilibre dans sa vie qui est bien remplie. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)[/caption]

« Je m’en allais dans le noir avec ça, mais le calcul était simple. Je m’étais posé les questions suivantes : qu’est-ce que je veux faire dans la vie? Des arts martiaux. Est-ce que j’ai une opportunité? Oui. Où? À Dolbeau. Go. Ça été ça le raisonnement. »

Le senseï a cru en lui et il a simplement foncé. « J’y allais et il fallait que ça marche, et finalement, cela a marché! »

« Pour en vivre, il a fallu que je plonge. Je le faisais ou je ne le faisais pas. J’ai décidé de la faire, même si quelquefois, je me suis demandé quelle sorte de bulle j’avais pognée. Mais je n’ai jamais regretté de l’avoir fait », admet l’homme originaire d’Abitibi.

Développement

Depuis, il a réussi à développer son réseau d’écoles. Il est maintenant propriétaire unique de trois succursales des Studios Unis d’Auto-Défense. En plus du local qu’il a développée à Dolbeau-Mistassini en 2014 et celui qu’il a ouvert à Alma en 2017, il possède maintenant la franchise à Saguenay.

« J’arrive à quelques 200 élèves. Chicoutimi est le plus gros avec plus de 100 élèves. À Alma, c’est le plus petit centre et je suis ouvert deux jours par semaine, mais il y a un bon potentiel. »

[caption id="attachment_47153" align="alignleft" width="444"] Ses plus jeunes élèves ont entre 3 et 4 ans. Ses plus vieux ont plus de 60 ans. (Photo courtoisie)[/caption]

Défi

Gérer un tel réseau nécessite un bon engagement de la part du karatéka et ça représente un bon défi entrepreneurial.

« Je dois me diviser, déléguer, gérer et séparer mon temps comme il le faut. Je ne veux jamais arrêter d’enseigner. J’ai fait ça pour ça, pouvoir enseigner! Ça va ensemble et ça se complète. C’est un choix de vie et c’est ça qui me rend heureux. »

Équilibre

Il avoue que la famille est une valeur importante dans sa vie, tant sa famille qu’il retrouve à la maison que celle qu’il retrouve en enseignant dans ses écoles. Il y voit ainsi un certain équilibre.

« Développer le sentiment d’appartenance et l’esprit de famille, c’est ça la philosophie et l’ambiance des Studios Unis. »

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