Avec leur accueil chaleureux à coup de bêlements lorsque l’on entre dans le bâtiment et avec leur air plutôt sympathique, difficile de ne pas aimer les brebis et leurs petits agneaux. Un type d’élevage certes moins connu, mais qui a ses avantages.

« Ce n’est pas une production aussi rentable que peut l’être une production laitière, par exemple, mais ce sont des animaux dociles, même s’ils sont un peu nerveux. C’est beaucoup plus facile d’isoler un mouton qu’une vache à bœuf. Quand ils te connaissent bien, ils te suivent un peu comme un petit chien de poche », relate Jimmy Lapointe.

Évidemment, toute production animale exige beaucoup de temps et de travail pour un agriculteur. L’élevage ovin a toutefois certains avantages non négligeables.

« L’horaire est plus flexible. Avec une vache laitière, tu dois avoir un horaire ultra-stable. Il faut que la traite se fasse à des heures précises pour protéger le pis de la vache. Avec les moutons, si je décide de commencer un peu plus tard un matin, ce n’est pas grave », ajoute Marc-André Lapointe.

Plusieurs races

Il existe des centaines de races de moutons. Chez les Lapointe, on a différents troupeaux dont la plupart des individus sont de génétique variée. Au site situé chez Jimmy Lapointe, on a toutefois deux races spécifiques que l’on conserve.

« Si nous étions dans le Centre-du-Québec, ce serait intéressant, car on aurait plus de possibilités de commercialiser pour la reproduction, mais nous sommes mal situés pour cela », explique Marc-André.

Fait intéressant, c’est Philippe Lapointe qui a introduit la variété Île-de-France au Québec.

« Il n’y avait pas de cette race au Québec. C’est mon grand-père qui avait fait venir des embryons au Québec dans les années 80. Ça demeure rare, car je crois que nous ne sommes que trois producteurs à en avoir. »