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Près du quart des cas actifs sont dans Maria-Chapdelaine

Serge Tremblay
Le 12 janvier 2021 — Modifié à 14 h 07 min le 12 janvier 2021
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Même si la situation en lien avec la COVID-19 s’est passablement améliorée au Saguenay-Lac-Saint-Jean, le constat demeure plus difficile dans la MRC de Maria-Chapdelaine. De quoi inciter la population à ne pas relâcher sa vigilance, insiste le directeur régional de la santé publique, Dr Donald Aubin.

Mardi, les données quotidiennes rendues publiques par le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean faisaient état de 48 cas de COVID-19 additionnels dans la région, dont 24 dans Maria-Chapdelaine.

La MRC compte pour 111 des 483 cas actifs dans la région, ce qui lui confère le 2e rang parmi les différents RLS (Réseau local de services), derrière Jonquière, mais devant Chicoutimi.

« Hier, Maria-Chapdelaine comptait 92 cas actifs et on se situe à 111 cas actifs aujourd’hui, alors on voit que ça monte de façon importante. Si on reporte le tout par 100 000 habitants, on est à une incidence de 174 cas par 100 000 habitants pour l’ensemble de la région et de 444 pour Maria-Chapdelaine, c’est très élevé », explique Dr Aubin.

Celui-ci ajoute que le virus se retrouve partout, que ce soit en CHSLD, dans les résidences intermédiaires et de personnes âgées ainsi que dans plusieurs PME.

« Le CIUSSS a déployé du personnel pour supporter les RI (ressources intermédiaires) et RPA, ainsi qu’en CHSLD. C’est beaucoup de travail et d’efforts, mais on demeure persuadé qu’en faisant très attention, on va y arriver. »

La seule façon de passer au travers, martèle Donald Aubin, c’est de respecter les différentes mesures : distanciation de 2 m, lavage des mains, port du couvre-visage et limitation des contacts avec autrui.

« C’est vraiment la clé et on n’y échappe pas. Juste de diminuer un peu nos 5, 6 ou 7 contacts quotidiens fait une différence significative. En diminuant du quart nos contacts, en passant de 6 à 4 contacts quotidiens par exemple, on arrive à contrôler une infection. On a tous l’impression de respecter correctement les mesures, mais il faut aller un peu plus loin et être très vigilant. »

Pour l’instant, la capacité du réseau régional à réagir n’est pas compromise, précise le directeur régional de la santé publique.

« Nos unités sont à moitié pleines et capables de prendre les personnes qui ont besoin de soins particuliers. La grosse majorité des gens avec la COVID peuvent simplement rester à la maison. Étant donné qu’il y a peu d’autres virus qui circulent cette année, on demande aux gens qui ont des symptômes d’aller se faire tester. »

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