Actualités

Temps de lecture : 1 min 29 s

Pointe-Langevin : l’aide du ministère de la Sécurité publique sollicitée

Le 08 février 2019 — Modifié à 13 h 19 min le 08 février 2019
Par Karine Desrosiers

La Ville de Dolbeau-Mistassini demande au ministère de la Sécurité publique de lui prêter main-forte dans le dossier de l’érosion de la Pointe-Langevin.

« On l’a dit récemment, il n’y a personne qui suit l’évolution de la Pointe-Langevin. Nous, on a fait une demande à Rio Tinto de continuer de prendre des relevés bathymétriques, ce qui nous a été accordé. Maintenant, il faut traiter ces données et on demande au ministère de nous aider », explique le maire, Pascal Cloutier.

La Ville souhaite que le ministère prenne à sa charge l’analyse de ces données et puisse établir un plan pour le périmètre de sécurité à mettre en place au printemps prochain.

Dépendamment de l’évolution du phénomène d’érosion et des risques de décrochement de terrain, la ville devra ajuster le périmètre de sécurité qu’elle dresse dans ce secteur.

Évolution

« Il faut que l’on modélise dans le temps ce qui va se passer avec l’érosion de la Pointe-Langevin. Il faut savoir où on s’en va avec ça et savoir dans 2 ans, 3 ans ou 4 ans si la Pointe-Langevin va avoir bougé ou non. »

Les élus demandent également au ministère de la Sécurité publique d’accompagner la Ville dans la recherche de solutions, ce qui implique nécessairement que des sommes devront être consenties.

« Trouver une solution requiert des spécialistes que nous n’avons pas, alors on demande au ministère de nous aider. Évidemment, ça exige un montant d’argent, mais ça fait partie de nos demandes. »

Le ministère sera aussi sollicité pour contribuer à un fonds d’indemnisation pour les propriétaires concernés. Rio Tinto aurait déjà indiqué être prête à y contribuer, mentionne le maire, mais le ministère doit aussi s’impliquer, croit-il.

Aide de la députée

La nouvelle députée de Roberval, Nancy Guillemette, a été rencontrée et a pu être sensibilisée à cet enjeu. Des requêtes avaient été adressées à son prédécesseur, Philippe Couillard, avant les élections, mais elles sont en quelque sorte tombées entre deux chaises.

« C’est quand même un gros dossier, on le lui a expliqué et elle a pris connaissance du dossier. Évidemment, on aura besoin d’elle, d’autant plus qu’il n’y a pas beaucoup de choses qui ont évolué depuis un an. On aura besoin de tout le monde.

 

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES