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Plage de l’Amicale à Vauvert : La Ville forcée de serrer la vis

Le 15 septembre 2021 — Modifié à 16 h 35 min le 15 septembre 2021
Par Julien B. Gauthier

La plage du secteur de l’Amicale, à Vauvert, doit demeurer publique. Quelques incidents forcent la Ville de Dolbeau-Mistassini à raffermir sa position.

L’administration municipale a été interpellée à quelques reprises après que des chicanes ou autres incidents se soient produits à l’Amicale. La cohabitation semble parfois difficile.

« Effectivement, il y a eu certains événements qui sont arrivés où des gens des 2e et 3e rues à l’arrière des résidents qui ont un chalet sur le bord du lac se sont présentés à la plage et il y a eu des incidents », a prudemment résumé le maire, Pascal Cloutier.

En réalité, la plage est propriété de Rio Tinto et fait l’objet d’une délégation de gestion auprès de la Ville de Dolbeau-Mistassini. Or, la volonté affirmée de Rio Tinto est de conserver un accès public aux plages.

« Rio Tinto nous dit clairement que c’est le modèle qu’elle veut prendre. Ça ne veut pas dire que demain matin, les gens peuvent arriver et s’installer devant un chalet pour faire un party de trois jours. Les gens peuvent, sur une courte durée, s’installer pour passer un après-midi à la plage dans le respect. »

Urbanisme

Là où les élus ont décidé de se montrer plus sévères, c’est face aux installations que certains citoyens ont érigées sur la plage.

« Avant 2010, on a été tolérant envers ces installations, même sans permis. Il faut toutefois rappeler aux gens qui veulent se faire un abri ou quoi que ce soit sur les plages qui appartiennent à Rio Tinto, qu’ils doivent en faire la demande auprès de l’urbanisme. »

Pour toutes les constructions érigées après 2010, la Ville demandera aux propriétaires de se conformer. Des discussions auront lieu avec la Ligue des propriétaires de Vauvert afin que les citoyens du secteur puissent être informés de cette nouvelle politique.

Des vérifications devront être faites à savoir si les constructions sont permises ou non que ce soient de simples remises, des abris pour bateau ou autres.

« Il faut se rappeler que Rio Tinto est propriétaire et que si elle décidait que c’était fini pour l’accès aux plages, elle serait dans son droit. La clé, c’est de faire preuve de civisme et de se respecter là-dedans. Il y a des accès publics pour aller à la plage, il faut les emprunter et ne pas circuler sur les propriétés privées. »

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