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Pas uniquement un Centre en entrepreneuriat multi-ressources : Le Complexe Saint-Jean plus bouillonnant que jamais

Le 10 décembre 2021 — Modifié à 14 h 39 min le 10 décembre 2021
Par Julien B. Gauthier

Le Complexe Saint-Jean, autrefois le Juvénat Saint-Jean, bouillonne d’activités. L’édifice fait sans cesse l’objet de transformations de locaux et héberge une centaine de travailleurs étrangers pendant l’été.

Propriété du Groupe Rémabec, le Complexe Saint-Jean a développé un volet hébergement pour la main-d’œuvre étrangère qui s’active dans les bleuetières et usines de congélation du petit fruit sauvage pendant la haute saison. Il s’agit majoritairement de Mexicains et de Guatémaltèques qui répondent aux besoins des entreprises.

Élodée Bonneau est gestionnaire pour le Groupe Rémabec.

« Tous ces travailleurs ont besoin d’être logés et il faut beaucoup de places. Le Complexe Saint-Jean met à leur disposition 52 chambrettes en plus d’une cinquantaine de dortoirs. Ils ont accès à tous les services propices à un environnement des plus agréables. Ces travailleurs contribuent à l’économie du milieu. »

Autrefois cafétéria pour la clientèle étudiante du Juvénat, celle-ci a été remise à jour et transformée en une vaste cuisine. Elle est fonctionnelle depuis maintenant un an.

Ainsi, on y prépare tous les repas pour les travailleurs forestiers des six camps du Groupe Rémabec, répartis au Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord et la Mauricie. Cela représente environ 800 travailleurs.

Buanderie et réinsertion sociale

« On prépare ici 350 000 repas par année, sauf les déjeuners qui se font sur place dans les camps. Il y a ici deux chefs cuisiniers et une pâtissière. Les aliments sont congelés et emballés sous-vides et sont ensuite livrés une fois par semaine dans nos camps forestiers », explique Élodée Bonneau.

Et le plus surprenant, c’est qu’il n’a pas été aussi difficile qu’on aurait pu imaginer de dénicher des cuisiniers, malgré une pénurie en bien des endroits.

« Nos cuisiniers préparent les repas ici et non dans les camps. Ils sont beaucoup plus près de leurs familles. »

Le Complexe Saint-Jean a même aménagé une buanderie où sont lavées quelque 300 salopettes de travail chaque semaine, pour les employés des usines Arbec Canbo, Arbec à l’Ascension et pour les employés des garages mécaniques de Saint-Ludger-de-Milot et de Dolbeau-Mistassini.

Les sœurs Augustines qui logent maintenant au Complexe Saint-Jean, continuent d’aider des bénéficiaires en réinsertion sociale pour le nettoyage des habits de travail à la buanderie.

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