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Paroisse Ste-Élisabeth-de-Proulx : on tente toujours d'éviter la démolition de l'église

Serge Tremblay
Le 23 septembre 2019 — Modifié à 14 h 41 min le 23 septembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

En situation financière extrêmement précaire, la Fabrique de Sainte-Élisabeth-de-Proulx a été forcée de fermer son église. L’objectif est maintenant d’éviter une démolition de cet édifice appartenant au patrimoine local.

« L’église a été désacralisée le 3 juillet dernier. Présentement, nous avons une autorisation du Diocèse pour maintenir des célébrations au sous-sol », précise l’agent de pastorale et président de la Fabrique, Sabin Duchesne.

Celui-ci explique cependant qu’avec le froid qui se pointera avec l’arrivée de l’hiver, il ne sera plus question d’y tenir des célébrations. L’assemblée de Fabrique a décidé d’y mettre fin en prévision du 5 octobre prochain.

À l’instar de nombreuses communautés à travers le Québec, la collectivité de Saint-Élisabeth-de-Proulx n’avait tout simplement plus les moyens de faire vivre son église.

Avec l’équipe du centre multi-services de la localité, on a brièvement envisagé la possibilité d’ériger un petit local pour y tenir des célébrations, mais l’idée a finalement été écartée.

« On se serait éventuellement retrouvé pris avec le même problème, car il n’y a pas de relève et ce n’est qu’un petit nombre de personnes qui assistent régulièrement aux cérémonies. »

À plus long terme, le scénario qui se dessine est une annexion avec la paroisse St-Michel de Mistassini. Les gens qui désirent aller y vivre leur foi y seront les bienvenus, assure Sabin Duchesne.

Sauver l’édifice

Même si l’église a été désacralisée, le comité de la Fabrique espère encore pouvoir lui éviter la démolition.

« On veut éviter la démolition, car c’est le patrimoine de Sainte-Élisabeth-de-Proulx. On espère être en mesure d’intéresser un promoteur éventuel qui pourrait y développer quelque chose. »

Sabin Duchesne précise qu’un tel promoteur s’est déjà manifesté, mais après une analyse plus approfondie de ses besoins, il a déterminé que l’église ne convenait pas.

« On le sait bien, c’est une vente qui se fait avec une somme nominale qui n’est pas très élevée. Comme on a déjà eu un promoteur sérieux qui a considéré une acquisition, ça nous permet de demeurer positif qu’il pourrait y en avoir un autre. »

Une vente d'articles a d'ailleurs eu lieu le 21 septembre dernier pendant laquelle les paroissiens de l'endroit ont eu le premier choix avant qu'elle ne soit ouverte au public.

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