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Opérer un gîte en région : Serge et Lise ont découvert un mode de vie passionnant

Serge Tremblay
Le 19 avril 2019 — Modifié à 13 h 02 min le 19 avril 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Être propriétaire de gîte, c’est aimer le contact humain et avoir à cœur de faire découvrir aux visiteurs le territoire local. Pour Serge Tremblay et Lise Beaudoin, qui opèrent le seul gîte encore en activité à Dolbeau-Mistassini, c’est devenu un véritable mode de vie.

Le Gîte 40 Laverdure entamera cet été sa 6e saison d’activité, ce dont peu de gîtes peuvent se targuer puisque la plupart ont de la difficulté à franchir la barre des cinq ans. Ce qui a d’abord germé comme un projet de semi-retraite pour Serge et Lise est ensuite devenu une véritable passion.

« Ma mère a opéré un gîte pendant une douzaine d’années, alors je savais un peu c’était quoi. Il faut avant tout aimer le monde, mais à travers les gens que l’on accueille, on voyage nous aussi un peu partout », relate Serge Tremblay.

Gîte 40 Laverdure

Europe

Et pour cause, puisque la clientèle du Gîte 40 Laverdure provient à 80% de l’Europe, surtout de la France, mais aussi d’Italie, de Belgique et d’Allemagne. Chaque visiteur est d’ailleurs invité à épingler sa ville de provenance sur l’une des cartes à l’entrée de l’établissement.

« Côtoyer ces gens-là, c’est tellement enrichissant. Moi ce que j’adore, c’est de placoter le matin autour d’un café. On fait des rencontres extraordinaires. »

« Ça exige que l’on reste à la maison tout l’été, mais on profite du dehors et de notre chez nous. Et en prime, on a maintenant des amis partout à travers le monde! », ajoute Lise Beaudoin.

Ambassadeurs du territoire

Accueillir chaleureusement les visiteurs, entretenir le site et les chambres, préparer le déjeuner, le travail ne manque pas pendant la belle saison. À cela s’ajoute cependant un rôle que Serge et Lise prennent très à cœur, faire découvrir le territoire aux gens qui séjournent chez eux.

« On est la porte d’entrée pour ces gens-là. Souvent, ils ont eu un aperçu de la région et connaissent le Zoo et Val-Jalbert, mais il y a tellement plus. Ce n’est pas vrai qu’il n’y a rien à faire chez nous, il y a de nombreuses possibilités. »

En véritables ambassadeurs du territoire, les deux exploitants de gîte ont suivi les formations offertes et se tiennent à la page afin de bien orienter les touristes.

« Le touriste vient chez nous et si tu arrives à le garder une journée de plus en lui proposant des activités, ce sont des retombées additionnelles pour le milieu. Il faut essayer de les garder plus longtemps et de leur offrir des options. »

D’ici à ce que la saison s’amorce, Serge et Lise trépignent déjà d’impatience à l’idée d’accueillir à nouveau de la visite.

« Rendu à ce temps-ci, on commence à trouver le temps plus long et on est pas mal prêt! », lance Lise Beaudoin.

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