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On validera le potentiel archéologique autochtone

Yohann Harvey Simard
Le 10 mars 2021 — Modifié à 16 h 40 min le 10 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’UQÀC validera cet été le potentiel archéologique autochtone du secteur de la tête du lac à Jim, à Saint-Thomas-Didyme. Des résultats concluants pourraient mener à la création d’un concept touristique mettant en valeur cette richesse.

« C’est un projet que l’on travaille depuis quelques années avec le Parc régional des Grandes-Rivières. Il y a déjà eu une première visite de faite il y a deux ans, mais avec l’UQÀC, il y aurait de premiers relevés de faits cet été pour valider le potentiel du site », explique le maire de Saint-Thomas-Didyme, Denis Tremblay.

La municipalité et le Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean investiront chacun 5 000 $ pour que l’UQÀC puisse procéder aux vérifications sur le terrain.

« On sait qu’avec la route des fourrures, il y a déjà eu occupation autochtone, mais on doit savoir s’il y a des éléments intéressants à mettre en valeur. Si c’est le cas, il y aura un suivi avec un projet de nature touristique. »

Bien que la formule finale que pourrait prendre le projet reste à définir, on peut imaginer des visiteurs qui viendraient pratiquer l’archéologie sur le site afin de tenter de trouver quelques trésors laissés derrière par l’histoire.

Retombées

Un tel projet ciblerait une clientèle somme toute réduite, mais qui serait davantage axée sur de plus longs séjours, affirme Denis Tremblay.

« Des sentiers pédestres et du camping, c’est une offre que l’on retrouve partout, alors un tel projet permettrait de nous diversifier. C’est aussi ce que l’on recherche depuis le début avec le lac à Jim, trouver un concept pour nous démarquer. C’est un concept plus ciblé où il y a moins de clients, mais ils sont davantage tournés vers des séjours prolongés d’une ou deux semaines. »

Les retombées qui en découleraient seraient naturellement intéressantes pour la coopérative de solidarité du lac à Jim, qui opère un service d’hébergement et de restauration.

Advenant que le concept puisse voir le jour, Denis Tremblay espère également que l’on pourra intéresser la communauté de Mashteuiatsh au projet pour mettre en valeur le patrimoine autochtone.

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