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On parle d'un investissement de plus de 25 millions $

Le 03 avril 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 03 avril 2012
Par Karine Desrosiers

Concentration propriété des terres agricoles

Dolbeau-Mistassini - Propriétaire d'une terre agricole ayant vendu une partie de sa propriété à l'homme d'affaires Éric Dubé, Lévis Fournier de Normandin évalue que les acquisitions effectuées au cours de la dernière année représentent un apport de 25 millions $ réparti dans près d'une dizaine de municipalités du comté de Roberval.

L'agriculteur de Normandin a été l'un des premiers à faire affaire avec Éric Dubé. Il précise que contrairement à ce qui a été avancé, les transactions réalisées ne se font pas à n'importe quel prix, mais bel et bien en fonction du prix du marché. Lévis Fournier affirme que les acquisitions réalisées par Éric Dubé sont faites pour que continue une exploitation agricole sur les terres, soit avec l'ancien propriétaire ou encore par l'embauche de personnel.

Selon les informations obtenues, les acquisitions sont le fruit de plusieurs raisons qui ont amené des producteurs à se départir de leur terre. « Que ce soit parce que le producteur voulait prendre sa retraite et qu'il n'avait pas de relève, que ce soit parce le producteur était aux prises avec un trop grand endettement qui affectait la survie de son entreprise, que ce soit par découragement dans un contexte économique qui affecte beaucoup la rentabilité des entreprises agricoles, toutes ces raisons font partie du pourquoi la vente s'est réalisée », déclare Lévis Fournier. Ce dernier souligne qu'en vendant à Éric Dubé, les agriculteurs ont pu voir leur terre continuer de vivre au lieu d'aller à l'abandon.

Lévis Fournier avoue ne pas savoir qui finance cette opération. « Je ne crois pas que ce soit le fonds de pension des employés de la Banque Nationale, mais plutôt un fonds de la banque qui provient de l'étranger. » Lévis Fournier rappelle qu'une première offensive d'acquisition de terre par les Chinois a été faite en 2010 dans le milieu. « Cette opération n'a pu se mener à terme pour des raisons de capitaux étrangers. Je crois que l'on a choisi de passer par une institution financière canadienne pour acquérir ces terres », conclut Lévis Fournier.

Le Journal Nouvelles Hebdo, un média de Transcontinental.

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