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« On ne peut pas reculer et dire qu’on est trop petit »

Serge Tremblay
Le 20 décembre 2019 — Modifié à 08 h 43 min le 20 décembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Malgré les incertitudes qui planent au-dessus de la scierie locale et la fraude qui a privé la Coopérative de solidarité du Lac à Jim et le Comité Forêt de sommes importantes, la municipalité de Saint-Thomas-Didyme conserve foi en l’avenir.

« La priorité, c’est de conserver nos acquis et de regarder vers l’avenir. On ne peut pas reculer et dire qu’on est trop petit, ce n’est pas une raison. Il faut croire en l’avenir et dans les projets qui peuvent nous amener plus loin », résume le maire de la localité, Denis Tremblay.

Saint-Thomas-Didyme s’est d’ailleurs dotée d’une planification stratégique au cours des derniers mois afin de mieux cibler ses actions. Le plan s’articule autour de l’attractivité du territoire, le développement de la qualité de vie, le maintien des acquis, le développement économique et l’importance du tourisme.

Lieu de rassemblement

À travers tous ces éléments, une chose ressort : l’importance d’avoir un point de rassemblement où les citoyens peuvent se rencontrer et échanger.

« On n’a plus de restaurant et on sait qu’en faire vivre un, c’est très difficile. Il nous manque un lieu de rencontre pour nos citoyens. Il y a un projet qui s’organise autour de la bibliothèque où on voudrait avoir une espèce de café internet et bibliothèque. »

Ce projet, mené par le Comité de relance économique de Saint-Thomas-Didyme, fera l’objet d’une analyse plus approfondie. Il y a cependant une volonté ferme de mettre à la disposition de la population un endroit rassembleur pour resserrer les liens de la communauté.

Villégiature

La villégiature est devenue un créneau majeur pour Saint-Thomas-Didyme. Avec la présence de plusieurs lacs sur son territoire, il n’est pas surprenant que la municipalité continue de miser sur cette avenue de développement.

Maire depuis 26 ans, Denis Tremblay est bien placé pour voir comment ce secteur d’activité a grandi.

« Il y en avait un peu dans le temps, mais ce n’était pas ce que c’est aujourd’hui. Nous avons beaucoup investi pour refaire des bouts de rang et refaire les chemins pour ouvrir le territoire. À l’époque, j’avais eu de la misère à faire passer ces budgets! »

La construction de chalets et de résidences permanentes en bordure des plans d’eau est devenue, avec le temps, une source importante de revenus pour la municipalité.

« Pour nous, l’avenir est là. Bien sûr, le village est important et il faut préserver nos services et s’améliorer, mais c’est le développement de la villégiature avec la présence de nos lacs qui est une source de développement. »

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