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Nouvelles approches à la MRC de Maria-Chapdelaine

Serge Tremblay
Le 07 juin 2019 — Modifié à 13 h 25 min le 07 juin 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Dix-huit mois après son élection comme préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard ne manque pas de travail. Plusieurs chantiers d’importance sont en cours pour redéfinir la façon dont la MRC interviendra dans l’avenir.

« Notre gros chantier, actuellement, c’est la préparation de notre planification stratégique avec toutes les consultations que l’on entend mener. Pour ma part, je veux accentuer le volet développement durable, que je juge très important. Je pense que dans tous nos projets, peu importe leur nature, il faut réfléchir aux aspects du développement durable », mentionne le préfet.

L’ensemble des principes du développement durable, à savoir l’environnement, l’économique et la dimension sociale, doivent impérativement faire partie de toute réflexion, croit Luc Simard.

« Ce doit être vrai dans nos projets industriels, mais ce doit aussi être vrai dans des projets environnementaux. La protection du caribou forestier, par exemple, doit aussi prendre en compte l’économique et le social. »

La MRC avait déjà rédigé un plan stratégique autour de 2013, mais celui-ci n’a jamais été entièrement finalisé ni utilisé avec un suivi rigoureux.

« Il y a tellement de choses qui ont changé depuis 2013. La main-d’œuvre, les changements climatiques, les milieux humides, etc. Je veux que notre plan devienne un outil de travail en fonction des dossiers que l’on veut faire avancer. »

Fonds

Parmi les champs d’action qui feront assurément partie du plan stratégique, la MRC souhaite continuer à jouer un rôle de soutien pour favoriser le développement économique du territoire. À cet égard, on est actuellement à procéder à une révision complète des divers fonds dont dispose l’organisation.

« Nous avons mis sur pied un comité de révision de fonds et on est en finalisation de tout ça. On veut que nos fonds soient mieux adaptés pour les entreprises, car il faut que l’on continue d’être présent pour les appuyer. Le volet municipal sera aussi accru et on entend avoir des fonds pour les investissements touristiques privés et publics. »

La clé, affirme Luc Simard, est d’être en mesure d’administrer les différents fonds dont dispose la MRC avec beaucoup plus de souplesse que ce n’était le cas jusqu’ici.

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