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Nouveau président du Syndicat des producteurs de bleuets du Québec : Nicolas Pedneault inaugure une nouvelle ère

Janick Émond
Le 24 novembre 2021 — Modifié à 14 h 59 min le 24 novembre 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Élu récemment président du Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (SPBQ), Nicolas Pedneault inaugure une nouvelle ère qu’il souhaite plus rassembleuse.

Avec un style qui lui est propre, il propose une vision différente de ses prédécesseurs et foncièrement positive. Unir plutôt que diviser, serait davantage sa devise.

« J’ai aussi mon style de gestion. On est onze administrateurs autour de la table et on doit travailler tous ensemble et pour nos membres. On a un objectif commun, celui d’atteindre le succès », lance-t-il d’entrée de jeu.

Pour cela, son organisation va établir un plan stratégique. Il reconnait d’emblée qu’il y a du pain sur la planche.

« Je ne veux pas m’étendre sur le passé, ce n’est pas notre cheval de bataille. On regarde vers l’avant. Après tout, notre mission est de faire progresser l’industrie du bleuet. »

Pour ce qui est des litiges ou causes en suspend devant la Régie des marchés agricoles, le président Pedneault veut établir une communication dans un contexte de gagnant-gagnant.

Les relations ont souvent été tendues entre producteurs et transformateurs ces dernières années et le nouveau président souhaite favoriser le dialogue en misant sur la recherche de solutions plutôt que de choisir la confrontation.

La promotion du bleuet sauvage fait partie du mandat du président.

Le SPBQ est la seule association de producteurs et de cueilleurs de bleuets légalement constituée dans la Belle Province. Il compte environ 300 producteurs inscrits à son fichier du Plan conjoint, dont 250 sont des membres en règle.

Convention

« Notre rôle est de faire progresser notre industrie. La concurrence est forte partout, avec le Maine, les Maritimes, l’Amérique du Sud. Il faut s’améliorer sans cesse si on veut demeurer un chef de file dans cette industrie, augmenter notre productivité, accélérer la recherche et le développement et innover. »

Un autre défi attend le SPBQ, qui doit renouveler la Convention de mise en marché du bleuet, qui date déjà de plusieurs années.

« Il y a eu des tentatives pour la renouveler autour de 2015, mais ça n’a jamais débouché. On doit se remettre au travail et y mettre tous les efforts pour l’améliorer. Je souhaite que nous y parvenions au cours de ce présent mandant », affirme Nicolas Pedneault. Et pourquoi pas dans la prochaine année, ce qui lui semble réaliste.

Rappelons que le petit fruit bleu est exporté principalement vers les États-Unis (44 %), l’Allemagne (10 %), la Suisse (9 %), le Japon (8 %) et la Belgique (6%), selon les données de 2018.

Au Québec, les producteurs de bleuets sauvages sont majoritairement du Saguenay-Lac-Saint-Jean (71%). Les autres se trouvent sur la Côte-Nord (9 %), dans la Capitale-Nationale (7 %) et en Chaudière-Appalaches (3 %).

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