ROUTE. Chaque printemps et avec l’apparition des nids-de-poule, la Ville de Dolbeau-Mistassini intervient pour les réparations d’urgence en pavage des rues ou en rechargement de gravier dans les rangs.
Les budgets pour les interventions dans le programme de rechargement de gravier ou celui du programme de pavage ont été majorés de façon substantielle cette année.
Le maire Richard Hébert explique que le principal paramètre qui a guidé l’élaboration du budget 2017 pour les élus a été la volonté d’investir massivement dans le pavage et ainsi effectuer un certain rattrapage.
Si en 2015 et 2016 la Ville investissait autour de 250 000$ par année pour le pavage des artères principales, elle s’est engagée cette année à investir tout près de 900 000$. La plus grande portion de cette enveloppe, 675 000$, provient du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec TECQ). Les 200 000$ supplémentaires proviennent d’une contribution de 0,02$ du cent dollars d’évaluation du compte de taxes des contribuables.
Pour les travaux de rechargement de gravier dans les divers rangs, le budget est passé de 50 000 $ en 2016 à 75 000 $ cette année.
Le train un soulagement
« Nous sommes conscients des besoins qui sont énormes pour l’entretien de nos rues, routes et chemins. Mais c’est impossible de répondre à toutes les demandes et c’est partout pareil », répond le maire Richard Hébert qui se dit cependant sensible aux doléances des citoyens. Il rappelle que le territoire de Dolbeau-Mistassini compte 480 kilomètres de route.
Il n’est pas dans les plans de la Ville cette année de refaire de l’asphalte dans les rangs, mais plutôt de poursuivre l’entretien et les réparations d’usage.
Le maire Hébert constate que l’hiver a été particulier cette année avec de nombreux redoux et beaucoup de neige. « Comme tout le monde, je vois les nombreux nids-de-poule, comme à chaque printemps. Nos employés travaillent à réparer, mais d’autres nids-de-poule apparaissent. Avec le retour du train et le transport ferroviaire des produits de Résolu, cela va soulager d’autant notre réseau routier. Je pense, par exemple, à la rue des Érables qui est soumise ces dernières années à un fort achalandage », conclut-il.
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