JUSTICE.L’ancien président Nicolas Sarkozy, mis en examen hier pour corruption, s'en est pris au système de justice français. Il soutient que ce dernier tente de le « détruire ».
Les accusations ont été portées contre M. Sarkozy concernant un montant d'environ 73 M$ qu'il aurait reçu pour financer sa campagne présidentielle de 2007 de la part de l'ex-dictateur de la Libye, Mouammar Kadhafi. L'ancien président français a nié ces accusations hier soir sur les ondes de TF1 et de la radio Europe 1.
« Ces chefs d’accusation sont grotesques. Moi qui ai un casier judiciaire vierge, est-il normal d’être traité comme cela? Devais-je être emmené par cinq policiers pour rencontrer des magistrats? » a indiqué M. Sarkozy au Nouvel Observateur.
L'ex-président français soutient que la garde à vue dont il a fait l'objet pendant 15 heures mardi n'avait qu'un but, celui de l'humilier. Il a même été jusqu’à prétendre qu'« une partie du système judiciaire est utilisée à des fins politiques ».
Face à cette affaire, le premier ministre français Manuel Valls a expliqué sur les ondes de BMF que les faits présentés sont graves. « Comme chef du gouvernement, je dois m’en tenir au rappel des principes, principe d’indépendance de la justice qui doit pouvoir accomplir son travail sereinement. »
Il a poursuivi en soutenant que personne n’est au-dessus des lois. « Il est toutefois important de rappeler que la présomption d’innocence vaut pour tout le monde. »
TC Media