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Motoneige : tout un hiver dans les sentiers!

Le 22 février 2019 — Modifié à 13 h 05 min le 22 février 2019
Par Karine Desrosiers

Le haut du lac est-il en voie de connaître une saison record en ce qui a trait à la pratique de la motoneige? Chose certaine, la neige est abondante, les motoneigistes nombreux et le nombre de membres dans les clubs atteint un niveau historique.

Le Club de motoneigistes de Dolbeau-Mistassini a atteint les 669 membres. Il en comptait 597 l’an dernier, ce qui constituait déjà une hausse substantielle par rapport à l’année précédente, où on était tout près de 500.

« Avec la P49 (la Passerelle du 49e), on peut aller à Saint-Stanislas et Notre-Dame-de-Lorette facilement, alors on est allé chercher des membres de plus. C’est un sentier très apprécié et c’est clair que ça a un impact sur notre membership », explique Marie Bérubé, présidente du Club dolmissois.

Celle-ci mentionne que la P49 exerce un attrait important et qu’elle a rencontré de nombreux touristes et visiteurs dans les sentiers.

« J’en ai rencontré plusieurs et on a fait des salons pour en faire la promotion et ça intéresse beaucoup les motoneigistes. Il y a aussi un projet pour franchir la rivière Péribonka et ça, ce sera vraiment un gros plus avec l’accès aux Monts-Valin. »

Tendance provinciale

Représentant régional à la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ), Gaston Fortin confirme que l’activité motoneige est en hausse, et ce, partout en province.

« Ici, la P49 est certainement responsable d’un certain pourcentage d’augmentation, mais en général, on est en hausse partout en province. On a 7 000 à 8 000 membres de plus que l’an dernier dans l’ensemble et ici dans la région, on est passé de 10 000 à 12 000 membres. L’activité motoneige est en croissance et on fait beaucoup d’efforts du point de vue touristique pour en faire la promotion », mentionne-t-il.

Gaston Fortin constate lui aussi que la Passerelle du 49e attire l’attention des amants de la motoneige.

« À la Fédération, les administrateurs veulent tous venir l’essayer. Les gens sont intéressés et veulent venir chez nous voir ce sentier qui est très apprécié et plus qu’à la hauteur en termes de qualité avec ses passerelles. »

Opérations forestières

Le seul ombrage au tableau, les opérations forestières qui se déroulent dans certains secteurs forcent motoneigistes et travailleurs à cohabiter sur une même portion de sentier.

« C’est le seul point négatif, soutient Marie Bérubé. Le travail forestier, c’est ce qui nous fait vivre dans notre région, alors ça passe en premier et nous on arrive en deuxième. Il faut mieux harmoniser le tout, mais ça fait partie de nos défis et de notre réalité. »

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