Seize ans à la tête du Nouvelles Hebdo

Dolbeau-Mistassini – « En mettant sur pied le journal le Nouvelles Hebdo, je voulais doter la MRC de Maria-Chapdelaine d’un média qui parlerait des gens d’ici, des événements et organisations d’ici, comme on le faisait le dimanche après la grande messe sur le perron d’église », déclare Michel Aubé, qui vient de prendre sa retraite en laissant une entreprise en santé et qui a obtenu la faveur des lecteurs.

Pendant toutes ces années, Michel Aubé aura travaillé à réaliser son rêve de construire un journal local dont la vocation était d’être un acteur important pour le dynamisme du milieu et dont le rôle social serait déterminant pour toute la population vivant sur le territoire de la MRC de Maria-Chapdelaine.  Le fondateur du Nouvelles Hebdo rappelle qu’à ses débuts, et afin de remplir cette mission, le journal comptait sur des informateurs dans toutes les municipalités, soit au niveau des édiles municipaux ou encore chez des organismes communautaires pour alimenter les chroniques « en direct de… ».

Journal local

Pour Michel Aubé le rôle du journal local est appelé à demeurer malgré la présence de plus en plus soutenue d’internet. « Alors que nous pouvons instantanément connaître ce qui se passe en Chine, avec le journal local, on a des nouvelles de notre voisin. On a besoin de savoir ce qui se passe chez notre voisin parce que ce qui se passe chez lui se répercute souvent chez nous », philosophe Michel Aubé, voulant ainsi démontré qu’en respectant sa mission, le journal local demeurera un média d’information prisé des lecteurs.

Interrogé sur les recettes qui ont fait du Nouvelles Hebdo le journal de la MRC de Maria-Chapdelaine, Michel Aubé parle de la passion du travail bien fait et professionnel. « Tous ceux et celles qui ont œuvré au journal depuis 16 ans ont partagé la mission du Nouvelles Hebdo et c’est avec passion qu’ils ont travaillé à le produire », commente celui a voué son temps pour que le journal soit un rendez-vous hebdomadaire pendant 52 semaines par année.

À l’aube de sa retraite, Michel Aubé estime que le journal continuera d’être le perron d’église de la MRC. « Nous avons toujours comme slogan « Nous ce qu’on vend, ce sont des résultats », précise l’éditeur, et à ce chapitre, le milieu commercial et institutionnel a su faire confiance à l’entreprise. Si les lecteurs attendent chaque semaine la publication de leur hebdomadaire, les commentaires reçus par le fondateur ont par ailleurs toujours été révélateurs du fait que le Nouvelles Hebdo a répondu à leurs besoins.

Entrepreneur

En créant une entreprise locale, Michel Aubé a aussi su faire confiance au marché local. « La nécessité que des gens d’ici fassent preuve d’entrepreneurship est un gage de création d’emplois ici », commente  Michel Aubé, qui avoue que même si des périodes difficiles ont été présentes, en bout de piste, l’entreprise a su les traverser. Le Nouvelles Hebdo a aussi été le promoteur de l’entrepreneurship en présentant toutes les initiatives économiques menées par les gens d’ici. Pour Michel Aubé, il faut que le milieu sache reconnaître le travail des entrepreneurs et c’est pourquoi il a été l’initiateur du Cabaret du succès. « Cette initiative a ainsi été le reflet du rôle social que doit jouer un journal local, en plus de donner aux entrepreneurs d’ici une visibilité », conclut l’éditeur.

Parmi les éléments de réussite de la carrière d’éditeur de Michel Aubé, il parle de la fierté d’avoir mis sur pied une entreprise qui crée une dizaine d’emplois dans le milieu. Faisant maintenant affaire sous le contrôle de Transcontinental, le Nouvelles Hebdo maintient ces emplois de même que l’objectif de publier un journal local aux couleurs des gens d’ici. Pour  Michel Aubé, l’entreprise qui est maintenant propriétaire partage la philosophie du journal local qui a fait la renommée du Nouvelles Hebdo.

Le Journal Nouvelles Hebdo, un média de Transcontinental.