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Maria Express veut du transport collectif dans toutes les localités en 2019

Le 11 janvier 2019 — Modifié à 13 h 14 min le 11 janvier 2019
Par Karine Desrosiers

Le service de transport collectif Maria Express doit franchir une étape importante au cours de l’année 2019 : mettre en place une offre de transport inter-rural pour toutes les localités de la MRC de Maria-Chapdelaine.

« Le transport inter-rural, on y tient. C’est une priorité pour nous en 2019 et on compte bien y arriver, même si on sait que ce ne sera pas simple », mentionne Rémi Rousseau, président de Maria Express et conseiller municipal à Dolbeau-Mistassini.

Celui-ci explique que l’objectif est de faire en sorte qu’un aller et un retour soient disponibles dans chacune des municipalités de la MRC chaque jour. Le transport sera offert via le transport adapté, qui se rend déjà dans toutes les localités.

« Il y a toujours des places de disponibles, mais le transport adapté a un horaire à respecter. Il faut voir comment on peut arrimer le tout pour que le service fonctionne bien. C’est une logistique très serrée. »

Nécessaire

Rémi Rousseau ajoute que l’on tentera de s’inspirer des bonnes pratiques d’autres régions, puisqu’aucun service de transport collectif inter-rural n’existe actuellement au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« On n’a pas le choix, de plus en plus c’est un besoin pour notre population auquel il faut être capable de répondre tout en demeurant à un tarif qui soit accessible, sinon les gens ne l’utiliseront pas. »

Dans ses prévisions, Maria Express évalue qu’un billet pour un transport d’une municipalité à une autre devrait coûter 3,50 $.

Québec tarde

Pour organiser et superviser le transport collectif et adapté sur le territoire de la MRC de Maria-Chapdelaine, Maria Express a besoin d’un budget annuel de l’ordre d’environ 725 000 $.

Cette somme inclut un déficit d’opération qui est épongé par le ministère des Transports du Québec à la fin de l’année, puisqu’en matière de transport collectif en milieu éloigné, un déficit est chose normale.

Les argents en provenance de Québec tardent cependant à être donnés, de sorte que Maria Express, pourtant un organisme à but non lucratif, n’a d’autres choix que de vivre à crédit.

« C’est ce que je déplore. On demeure toujours en attente de nos subventions, alors on n’a pas le choix de vivre sur la marge de crédit. On encourt des frais d’intérêts inutiles, c’est de l’argent gaspillé. Il faudrait que le gouvernement bouge plus rapidement. »

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