ÉLECTRICITÉ. Hier, en commission parlementaire sur l’étude des crédits du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, Thierry Vandal, président d’Hydro-Québec, a refusé de parler de malversation.
La semaine dernière, un témoin de la commission Charbonneau a soutenu qu'Hydro-Québec était elle aussi impliquée dans un système de retours d'ascenseurs. Thierry Vandal a assuré qu’il n’a pas eu connaissance de cas de collusion, et qu’il n’a pas eu connaissance de cas de malversations depuis son arrivée en poste il y a 11 ans.
Il a toutefois reconnu que des gestes inappropriés ont pu être posés par des employés de la société d’État au cours des dernières années, mais que cela a été fait de façon épisodique et isolée. Il a soutenu que ces individus ont été congédiés ou sanctionnés par Hydro-Québec.
Malgré ces affirmations, le député péquiste Bernard Drainville a demandé à M. Vandal de rendre publiques les enquêtes qui ont permis de mettre ces cas à jour. Ce dernier n'a pas voulu s'engager dans cette voie. Il a dit préférer acheminer cette demande au comité de vérification de la société d’État.