Actualités

Temps de lecture : 1 min 32 s

Maison funéraire Marc Leclerc : trouver des façons de se démarquer

Denis Hudon
Le 29 novembre 2020 — Modifié à 10 h 56 min le 29 novembre 2020
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’industrie funéraire a vécu des transformations majeures au cours des décennies et continue de changer de visage au rythme de l’évolution de la société. Un marché ultra compétitif où chacun cherche à se démarquer de la concurrence.

La Maison funéraire Marc Leclerc est une entreprise familiale qui existe depuis plus de 60 ans et qui en est à sa troisième génération. Yves Leclerc est le président du Groupe Leclerc qu’il codirige avec son frère Michel et sa sœur Andrée.

« Quand des multinationales sont débarquées au milieu des années 1990 pour prendre des parts du marché québécois, cela a forcé aussi une réflexion. Même si on n’a jamais été approchés, on s’est dit que si c’est bon pour les Américains, c’est bon pour nous aussi », dit Yves Leclerc.

En 1987, la Maison Marc Leclerc faisait l’acquisition de la Maison Laberge de Saint-Prime, en 1996 elle achetait la Maison Gilles Arcand de Saint-Félicien, en 2012 la résidence funéraire Rémi Tremblay de Chambord, et bien d’autres acquisitions, jusqu’à son implantation à Dolbeau-Mistassini, en 2014, avec la transformation de l’ancienne église Saint-Jean-de-la-Croix en complexe funéraire moderne.

« On a été très actifs au Lac-Saint-Jean et aussi agressifs que les Américains ont pu l’être. Il fallait prendre de l’expansion, consolider nos acquis et élargir nos marchés ».

La confiance

Yves Leclerc note qu’il y existe de moins en moins d’entreprises funéraires entièrement familiales. Il est d’avis que le lien de confiance est beaucoup plus fort.

« On est une entreprise privée familiale et pour les gens, je crois que ça représente beaucoup. On doit constamment s’adapter et ça va vite dans ce milieu-là. La pandémie a aussi accéléré l’entrée de nouvelles technologies. Les rites entourant les funéraires ont beaucoup changé ».

La crémation représente environ 84 % contre 16 % pour l’inhumation de cercueils avant et après les funérailles.

C’est ainsi que les complexes d’aujourd’hui offrent sous un même toit des salles d’exposition, de réception, une chapelle, une salle de crémation, un columbarium et même des services d’aquamation (crémation par l’eau).

« Je suis très confiant pour l’avenir. Nous sommes bien implantés dans nos communautés et on a la capacité d’offrir des services adaptés à chacune des familles, dans le respect et la dignité », conclut Yves Leclerc.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES