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Maison en bas d'la côte : pour le plaisir de faire peur

Le 26 octobre 2017 — Modifié à 16 h 19 min le 26 octobre 2017
Par Karine Desrosiers

Martin Ouellet maîtrise l’art de donner la frousse. Pour une 8e année, il mettra ses talents et sa passion au service d’une bonne cause à la Maison en bas d’la côte, à Saint-Eugène-d’Argentenay.

Avec son frère Dany et une équipe de bénévoles qui l’appuient, Martin Ouellet consacre un nombre d’heures incalculable à mettre son parcours de maison hantée au point.

« Moi, c’est mon dada. Je ne prends pas de boisson, je ne vais pas à la chasse ou à la pêche, c’est dans ce hobby que j’investis de l’argent. Quand j’entre dans un magasin d’animatroniques, je suis comme un enfant dans un magasin de bonbons! », lance Martin Ouellet.

Chaque année, il investit autour de 1 000$ dans l’acquisition de nouveaux objets à ajouter à sa collection et à son parcours de maison hantée. Il prend aussi soin de revoir quelques-unes des scènes qu’il entend proposer au public afin de ne pas toujours leur faire vivre la même chose.

« Mon fun, c’est de voir la réaction des gens. Certains sont incapables de terminer le parcours parce qu’ils ont trop peur. C’est sans compter les hommes qui se pensent <@Ri>tough<@$p>, mais qui crient comme des fillettes. De vivre ça, c’est comme une drogue. »

Martin Ouellet possède toute une panoplie d’éléments de décoration.

L’envers du décor

La Maison en bas d’la côte, c’est un dédale de petits passages et de mises en scène soigneusement conçues. Portes dérobées, fenêtres cachées, haut-parleurs camouflés, jets d’air inattendus, tout est mis en place pour que les comédiens et comédiennes qui endosseront un rôle puissent faire sursauter les visiteurs.

« C’est grâce à mon frère Dany, qui est un bebelleux. Moi, j’apporte des idées et une vision, mais c’est lui qui est capable de les mettre à exécution. »

Karolane Harvey et Marlène Ouellet s'implique depuis le début de l'aventure.

Causes

Cette année, la Maison en bas d’la côte épouse la cause du Groupe Espoir. Une part de 70% des dons perçus à l’entrée sera remise à l’organisme. La Ligue d’Improvisation Dolmissoise touchera 15%, car elle s’implique en fournissant plusieurs comédiens bénévoles.

La Maison en bas d’la côte conserve le 15% restant pour financer ses activités.

« Mon père a souffert de la maladie d’Alzheimer, alors la première année que j’ai organisé une activité, je me suis dit pourquoi pas le faire pour une bonne cause en appuyant la Société Alzheimer.»

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