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Maison du Bel Âge et garderies : des dossiers à suivre pour Nancy Guillemette

Serge Tremblay
Le 09 février 2023 — Modifié à 14 h 46 min le 09 février 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La députée de Roberval, Nancy Guillemette, à plusieurs dossiers sur son bureau en vue de la prochaine année. Le projet d’agrandissement de la Maison du Bel Âge et l’enjeu des places en garderie sont du nombre dans la MRC de Maria-Chapdelaine.

Le projet d’agrandissement de la Maison du Bel Âge, à Dolbeau-Mistassini, est dans les cartons du conseil d’administration depuis plusieurs années. Or, le dossier a été ralenti par sa complexité et une explosion des coûts.

« Le projet est passé de 4 M$ à l’origine à 19 M$. C’est un projet qui a changé du tout au tout à quelques reprises en cours de route, alors le dossier a été ralenti. C’est beaucoup d’argent, mais c’est le seul projet de ressources intermédiaires sur le territoire, alors il est important. C’est complexe, mais le dossier n’est pas mort! », lance la députée.

Celle-ci précise que sur le plan administratif, le dossier a connu des difficultés parce qu’il abrite deux entités distinctes, à savoir une ressource intermédiaire et une résidence pour aînés plus traditionnelle.

« On travaille le dossier avec la SHQ (Société d’Habitation du Québec) et le ministère des Ainés, mais c’est très compliqué d’avoir deux entités ensemble dans le même bâtiment. Ce n’est pas simple, mais on ne lâche pas. »

Garderies

Le manque de places en garderie continue de préoccuper la députée. De trop nombreux parents se trouvent pris dans l’incertitude de dénicher une place pour leur enfant.

« Il y a un problème de main-d’œuvre dans ce secteur. On donne des permis de garderie, mais il n’y a pas suffisamment d’éducatrices. Les places poupons sont particulièrement problématique et en avoir davantage demande plus de main-d’œuvre. Il faut essayer de sortir de la boîte. On doit trouver des idées différentes et faire des projets pilotes. »

Il en va de l’attractivité du territoire, rappelle-t-elle, alors qu’il est très difficile de recruter des professionnels et des travailleurs sans être en mesure de leur offrir un accès à une garderie.

Nancy Guillemette ajoute qu’avec son équipe, elle a procédé à la compilation des places disponibles. Les données du ministère ne concordaient pas avec la réalité du terrain, précise-t-elle, de sorte que des données fiables étaient nécessaires pour revendiquer l’octroi de nouvelles places.

« Notre gros avantage dans le comté de Roberval, c’est que contrairement à beaucoup d’autres endroits au Québec, nous n’avons que deux garderies qui ne sont pas subventionnées et nous travaillons pour les faire reconnaître le plus rapidement possible. »

 

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