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Lutte à la mairie de Normandin : Daniel Boisclair et Marc Boivin : deux styles, mais un même objectif

Le 28 octobre 2021 — Modifié à 13 h 33 min le 28 octobre 2021
Par Julien B. Gauthier

Avec le départ de Mario Fortin, le siège de maire à Normandin est convoité par deux candidats, Daniel Boisclair, qui siège comme conseiller depuis 16 ans, et Marc Boivin, qui est revenu s’installer dans sa ville natale, il y a un peu plus d’un an.

D’entrée de jeu, le candidat Boisclair annonce qu’il quittera ses fonctions à la Ferme de recherche de Normandin, s’il est élu maire le 7 novembre, et qu’il se consacrera entièrement à ses nouvelles fonctions de premier magistrat.

« La mairie, je suis rendu-là, j’ai besoin de relever de nouveaux défis et de passer à un niveau supérieur, avec plus de responsabilités », lance l’homme de 68 ans.

La mise en œuvre de la Planification stratégique 2020-2025 est dans ses priorités.

Il veut également s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre et de logements pour accueillir les travailleurs étrangers, à la dévitalisation et à la baisse démographique, en attirant notamment de nouvelles familles. Des enjeux qui sont majeurs, rappelle-t-il, pour l’avenir de Normandin.

Le plan de développement du site de la Chute à l’Ours, évalué autour de 3 M$, est aussi dans sa ligne de mire. Tout dépendra aussi des subventions des paliers supérieurs pour le réaliser.

Il se battra aussi, insiste-t-il, pour garder sur son territoire les services en santé. Il veut s’assurer que le service de prises de sang, qui se font maintenant à partir de Dolbeau-Mistassini, COVID-19 oblige, revienne au CLSC de Normandin dans les plus brefs délais.

De grandes ambitions

Le concepteur et spécialiste dans la fabrication de mascottes, dont l’entreprise s’illustre au-delà même des frontières québécoises, Marc Boivin, a beaucoup d’ambitions pour sa ville d’origine.

« Je savais qu’un jour j’allais revenir à Normandin, j’y suis toujours très attaché. Tout jeune, j’ai participé à la création d’organismes et événements, qui existent toujours d’ailleurs, comme la Chambre de commerce et la télévision communautaire. On a besoin de créer des événements festifs, d’animer la ville pour nos citoyens et pour attirer les touristes », dit-il.

A-t-il en tête de redonner un festival à Normandin? « C’est plus que ça que je veux offrir à ma ville », indique-t-il, se refusant pour l’instant d’en dire davantage.

« J’aime quand ça bouge et j’ai des idées et des projets pour ma ville ».

Parc industriel, complexe de la Chute à l’Ours, développement commercial, bénévolat, tourisme, économie, Marc Boivin croit qu’il y a de la place pour apporter des améliorations et pour le développement.

Lui aussi veut déployer le Plan stratégique 2020-2025, récemment adopté par la Ville.

Marc Boivin veut par ailleurs changer le rapport de force au sein même de la MRC Maria-Chapdelaine.

« Je vais aller chercher la part du gâteau qui revient à Normandin », termine-t-il.

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