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L’étiquetage d’une partie de la production des petites poules sème la confusion

Le 06 février 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 06 février 2014
Par Karine Desrosiers

Quelque 300 000 petites poules en chocolat sur les 1 300 000 qui seront produites à la Chocolaterie des Pères Trappistes de Dolbeau-Mistassini ont été emballées avec une étiquette indiquant qu’elles peuvent contenir des arachides alors que ce n’est pas le cas. Cette situation crée de l’incertitude chez les consommateurs en particulier chez ceux qui ont des allergies alimentaires.

Le directeur général de la Chocolaterie des Pères Trappistes, M. Dominique Genest explique que toute la production des petites poules en chocolat mis en vente pour la période de Pâques a été fabriquée sans traces d’arachide. « Les premières boîtes de petites poules de 25 grammes fabriquées cette année ont été emballées avec la pellicule plastique restante de l’an dernier. Il est indiqué sur cette pellicule que le produit peut contenir des arachides et/ou noix, ce qui n’est pas le cas. Cette affirmation vient en contradiction avec la boîte (douzaine) qui mentionne que le produit est sans arachides », précise M. Genest par voie de communiqué.

Devant cet imbroglio, la direction de la Chocolaterie a fait parvenir à tous ses distributeurs un avis pour expliquer que l’emballage sur lequel est inscrit peut contenir des arachides ne s’applique pas à la production de cette année. « Nous avions un inventaire restant de pellicule de plastique, pour des considérations économiques et environnementales, il nous était simplement difficile de jeter tout ça à la poubelle. Nous avons analysé la situation de façon trop rationnelle. Nous constatons maintenant que cette situation peut causer un stress important chez les personnes vivant avec cette allergie. Nous en sommes sincèrement désolés», précise Dominique Genest.

Le million de petites poules en chocolat restant devrait se retrouver avec un étiquetage correct, puisque ce sont des emballages nouveaux qui seront utilisés. Pour le directeur général de la chocolaterie, la décision d’utiliser les emballages restants s’avère une décision qui occasionne de l’incertitude et de l’inquiétude. « On envisage dans l’avenir de tenir compte des impacts humains que peut avoir l’utilisation d’une information contenue sur un emballage qui n’est pas actuel », conclu, M. Genest. —J.S.

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