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Les menés du lac sous la loupe des chercheurs

Serge Tremblay
Le 14 juin 2019 — Modifié à 13 h 25 min le 14 juin 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Pendant près d’une décennie, les poissons fourrages littoraux du lac Saint-Jean, mieux connus sous le nom de menés, feront l’objet d’un vaste projet d’acquisition de connaissances.

« Ce projet scientifique d’envergure, chapeauté par le Conseil de gestion durable du lac Saint-Jean, atteste de la concrétisation d’un nouveau modèle de gouvernance collectif, durable et démocratique du lac Saint-Jean », souligne Luc Simard, préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine et président du Conseil de gestion durable du lac Saint-Jean.

La Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a obtenu le mandat de réaliser ce projet qui consiste à mesurer l’abondance de 9 à 18 espèces de poissons qui fréquentent la zone littorale du lac Saint-Jean.

Au cours des neuf prochaines années, incluant 2019, ont prélèvera des échantillons dans 160 stations d’échantillonnage situées à environ tous les 950 m partout autour du lac. Les poissons seront comptés sur le terrain pour une remise à l’eau rapide visant à limiter le stress sur les spécimens prélevés.

L’importance des menés

Avec ses différents partenaires, le Conseil de gestion durable du lac Saint-Jean a convenu d’aller de l’avant avec ce projet d’acquisition de connaissance puisque les menés jouent un rôle clé dans l’écosystème du lac. Ils servent de proie aux poissons prédateurs qui sont prisés des pêcheurs sportifs.

Les menés nourrissent notamment le doré jaune, la ouananiche, le grand brochet, la lotte et la perchaude.

Au fil de l’avancement du projet, on pourra mieux connaître les variations interannuelles de l’abondance des poissons fourrage littoraux, calculer un indice d’abondance, établir si cet indice est stable ou s’il varie dans le temps et examiner si des contraintes environnementales comme le niveau du lac ou la température de l’eau influent sur d’éventuelles variations.

Régional

Ce projet a une forte connotation régionale avec la participation des trois MRC du Lac-Saint-Jean, de la communauté de Mashteuiatsh, de Rio Tinto, des ministères de la Faune et de l’Environnement ainsi que de l’UQAC.

Rio Tinto investit d’ailleurs 225 000 $ dans l’initiative et le gouvernement du Canada y va d’une contribution de 112 500 $ pour soutenir le Conseil de gestion durable du lac Saint-Jean.

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