Vendredi, 19 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 51 s

Les fêtes nocturnes et les feux toujours problématiques

Le 06 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 06 août 2014
Par Karine Desrosiers

DÉTRITUS. La noyade d’un jeune garçon dans un secteur où la baignade est interdite sur la Rivière Mistassini a apporté son lot de commentaires tout au cours de la semaine dernière alors que l’on entendait dire que la plage municipale était dans un mauvais état d’entretien.

Une surveillance réalisée la semaine dernière par le Nouvelles Hebdo révèle que dans le secteur sécurisé de la plage, la propreté et la salubrité des lieux est adéquate. Toutefois, en bordure de cette aire, la présence de feux, de roches, de bois, d’arbres, de bouteilles vides est de nature à affecter la sécurité pour les promeneurs.

« Même si des pancartes interdisent de faire des feux sur la plage, les sauveteurs qui travaillent à la plage municipale doivent quotidiennement faire le ménage de l’aire sécurisée puisque nous avons des fêtes nocturnes et des feux lors des soirées de beau temps », commente Paul Morel, responsable de la sécurité et des sauveteurs à la plage municipale.

Crues des eaux

Cette année, deux « coups » d’eau ont particulièrement apporté leur lot d’arbres morts tant sur la plage qu’en bordure de cette dernière. Le maire de Dolbeau-Mistassini, M. Richard Hébert, rappelle qu’un premier nettoyage a été effectué en début de saison, mais que le deuxième coup d’eau, survenu au début de juin, a fait en sorte qu’en bordure de la plage, on retrouve beaucoup d’arbres morts.

Ces arbres morts représentent une manne pour les amateurs de feux sur la plage. L’absence de surveillance du secteur de la plage en soirée et pendant la nuit fait en sorte que des habitués du secteur se font des parties nocturnes et allument ainsi des feux.

Paul Morel souligne que le secteur de la plage municipale est un grand secteur et qu’il est impossible pour les sauveteurs de tout entretenir et de ramasser. Pour sa part, le maire Richard Hébert mentionne que les employés municipaux ne peuvent être affectés pour de longues périodes à l’entretien de la plage.

« Des corvées menées par des bénévoles ou encore un organisme de services devraient être réalisées à chaque printemps » avance M. Hébert.

En nettoyant ainsi les berges de la rivière dans le secteur de la plage on réduirait la présence d’arbres morts et limiterait le combustible pour les faiseurs de feux.

Salubrité

Pour Paul Morel, la responsabilité d’avoir une plage propre et sécuritaire est aussi entre les mains des usagers. « Nous avons des poubelles dans l’aire sécurisée. Elles servent à ramasser les déchets pour les gens qui piqueniquent ou encore se désaltèrent », précise M. Morel.

Se faisant, on contribue à avoir un environnement propre et susceptible d’être davantage utilisé par les baigneurs.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES