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Les élus veulent des solutions pour l'hôpital de Dolbeau-Mistassini

Serge Tremblay
Le 10 juillet 2020 — Modifié à 09 h 59 min le 10 juillet 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Au-delà du fait que l’on comprend bien que le contexte particulier de main-d’œuvre qui a cours à l’hôpital de Dolbeau-Mistassini est en cause dans la suspension des services d’obstétrique et de pédiatrie, les élus veulent obtenir des solutions de la part du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Les élus de la MRC de Maria-Chapdelaine, au premier chef le maire Pascal Cloutier, en ont plus qu’assez de voir cette situation se reproduire régulièrement depuis quelques années.

« J’ai parlé avec Julie Labbé, la PDG du CIUSSS, et nous avons convenu que de fermer l’obstétrique, ce n’est pas dans les cartons et il ne faut pas que ça le soit. Il faut trouver une solution à long terme, là on est toujours dans le court terme et on en revient toujours à la même situation », laisse tomber le maire de Dolbeau-Mistassini.

« C’est assez plate de revivre continuellement le jour de la marmotte, ajoute le préfet Luc Simard. Il faut des solutions et il faut que le CIUSSS fasse du recrutement à l’hôpital de Dolbeau-Mistassini une priorité. »

Pascal Cloutier indique que l’on est actuellement à tenter d’organiser une rencontre entre le comité consultatif du centre hospitalier et Julie Labbé afin que tous puissent être bien au fait des tenants et aboutissants du dossier.

Toujours ici

Luc Simard ne cache pas son irritation face au fait que c’est toujours à Dolbeau-Mistassini que l’on semble avoir des difficultés.

« C’est le gros questionnement que j’ai et c’est ce qui me fatigue. C’est toujours ici que l’on subit les contrecoups, jamais ailleurs. C’est supposé être un seul CIUSSS, une seule entité administrative dans la région. On comprend bien qu’il n’y a pas beaucoup d’employés, mais j’ai de la difficulté à accepter que ce soit toujours ici. »

Trop important

Le centre hospitalier de Dolbeau-Mistassini est trop important pour que le milieu ne se contente que de quelques services de base. Il doit constituer un atout afin d’attirer de nouveaux citoyens.

« Ça fait partie de notre qualité de vie. Si on est rendu avec un dispensaire dans notre milieu, ça n’a pas de bons sens. Il faut vraiment que l’on ait un centre de santé au même titre que les autres secteurs », tranche Luc Simard.

« Notre hôpital est très bien coté. On y reçoit un très bon service et les gens font un sacré travail, mais il nous faut un plan à long terme. On doit arrêter de toujours revivre ça et il n’est pas question de laisser tomber ce service, ça c’est clair », d’ajouter Pascal Cloutier.

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