Actualités

Temps de lecture : 1 min 30 s

Les corps de pompiers doivent s’adapter à la réalité des jeunes pour recruter

Le 01 février 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 01 février 2017
Par Karine Desrosiers

SÉCURITÉ INCENDIE. Pour les directeurs des services de sécurité incendie du secteur GEANT et de l’Est de Maria-Chapdelaine, Jerry Piquette et Daniel Cantin, les difficultés de recrutement pour combler les postes de pompier à temps partiel, reposent dans les changements de priorités en matière d’implication sociale constatés chez les jeunes.

es jeunes en âge et susceptibles d’offrir leurs services pour être pompiers à temps partiel  ont aujourd’hui comme priorité la vie familiale, la disponibilité auprès des leurs, et la présence soutenue dans leur famille lors des loisirs ou encore de leur temps libre.

« Nous devons tenir compte de cette réalité et nous mettons de l’avant des moyens pour que nos services respectent ces changements », commente Daniel Cantin, qui observe, tout comme son homologue Jerry Piquette, que l’implication sociale et communautaire qu’exige le service incendie a changé et que l’on se doit de s’adapter.

Cette adaptation commence dès que le candidat manifeste son intention de s’impliquer dans le service incendie. Daniel Cantin souligne qu’avant d’être sélectionnés, les candidats sont convoqués à une rencontre d’information avec leur conjoint ou conjointe, pour prendre connaissance du travail demandé par un pompier à temps partiel. « Cela permet d’avoir l’assentiment du couple », précise Daniel Cantin.

Jerry Piquette souligne que lors de cette rencontre, on présente aussi une vidéo sur ce qu’est l’implication d’un pompier à temps partiel, les formations à obtenir et les disponibilités demandées.

Les candidats retenus pour intégrer le service incendie doivent suivre une formation de 305 heures. À Dolbeau-Mistassini et à Normandin, cette formation se tient au cours d’une année et demie, est rémunérée et demande une disponibilité les fins de semaine. « Nous organisons nos activités de formation en fonction  de la disponibilité des participants et de leur réalité familiale », mentionnent les deux directeurs.

Le recours à des pompiers à temps partiel est la pratique courante dans un milieu comme celui de la MRC de Maria-Chapdelaine. « Comme du temps où on faisait appel à des pompiers volontaires, c’est en faisant appel à la volonté des citoyens de s’impliquer pour un service essentiel dans leur collectivité que nous offrons l’opportunité de rejoindre nos rangs», affirment d’un commun accord Jerry Piquette et Daniel Cantin.  

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES