Avant même que l’autorisation soit donnée pour que les camps de jour puissent se tenir, les municipalités étaient à pied d’œuvre afin de se préparer.

Plusieurs municipalités de la MRC de Maria-Chapdelaine avaient déjà amorcé leur processus d’embauche afin de dénicher des animateurs avant même que le premier ministre annonce que les camps de jour pourront avoir lieu à compter du 22 juin.

Les responsables de l’organisation des camps de jour ont reçu récemment un cahier de normes de la part de la santé publique qui énumère un certain nombre de dispositions qui seront de mises pour la tenue des activités.

« C’est sûr que plusieurs choses doivent changer. Les ratios de jeunes par animateur ne seront pas les mêmes. On travaille actuellement à évaluer comment on pourra travailler avec les nouvelles règles », indiquait plus tôt cette semaine Pauline Lapointe, responsable des camps de jour à la Ville de Dolbeau-Mistassini.

Avec les mesures sanitaires qui s’imposeront, on entrevoit donc devoir réduire le nombre d’inscriptions. Il est d’ailleurs recommandé par la santé publique que les jeunes qui ont certains problèmes de santé, comme l’asthme par exemple, ne s’inscrivent pas cette année.

« Nécessairement, il y aura moins de jeunes. On doit respecter le même genre d’exigences que dans les écoles, car on utilisera des espaces scolaires. On demeure confiant et on travaille pour être prêt. »

Recrutement

Cela a été dit et redit sur de nombreuses tribunes, plusieurs organisations craignent que la prestation canadienne d’urgence pour étudiant offerte par le gouvernement fédéral ne vienne saboter les efforts de recrutement.

« Ce n’est pas le cas du tout. Presque tous nos animateurs ont accepté de revenir. C’est une crainte que l’on a eue au départ, mais ça n’a eu aucune incidence sur la volonté de nos jeunes de l’an passé d’être de retour. »