TRIBUNAL. La porte-parole de l’Équipe du renouveau démocratique (ERD), Josée Néron, se réjouit de la décision de la Cour suprême qui interdit, dorénavant, au maire Tremblay de réciter sa prière, au début de la séance du conseil municipal.
«Enfin, c’est clair! Il faut séparer la religion de l’État. La société d’aujourd’hui a beaucoup changé et elle n’est plus composée que d’une seule religion».
Mme Néron est convaincue que la religion demeure du domaine privé. «J’ai toujours pensé qu’il ne fallait pas se servir de la religion pour se faire une image politique. Un élu a le devoir de gérer et d’assurer un leadership neutre».
Une manœuvre coûteuse
Par ailleurs, cette saga judiciaire, qui s’est étalée sur neuf ans, aura coûté quelques centaines de milliers de dollars aux contribuables.
«Jean Tremblay a fait d’un débat personnel, le débat d’une ville. J’ai toujours été en désaccord avec le maire sur le fait d’utiliser, pendant une certaine période, les fonds publics pour mener cette bataille».
Selon Mme Néron, les citoyens pourront maintenant souffler un peu et «retrouver une identité qui leur est propre».—
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