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Le traitement des eaux usées sous la loupe à Mistassini

Serge Tremblay
Le 04 septembre 2020 — Modifié à 07 h 36 min le 04 septembre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le développement d’un nouveau parc industriel dans le secteur Mistassini se heurte à une capacité de traitement des eaux usées déjà fortement sollicitée en raison des activités de congélation de Bleuets Mistassini. La Ville et l’entreprise investiront conjointement pour trouver des solutions.

Un rapport avait été commandé à la firme Norda-Stello en mars 2020 pour déterminer la capacité de traitement des bassins dont dispose la Ville de Dolbeau-Mistassini versus les besoins du futur parc industriel.

Or, les volumes importants de rejets qui découlent des activités de Bleuets Mistassini, sans surcharger le réseau actuel, ont un impact non négligeable.

Il a été convenu d’aller plus loin et Bleuets Mistassini a démontré la volonté de faire réaliser une étude qui visera à réduire ses volumes d’eau de procédé par de l’optimisation et de l’acquisition d’équipements plus performants.

Cette étude, au coût d’environ 37 000 $ sera financée à 50 % par le Fonds d’action québécois pour le développement durable et à 25 % par Bleuets Mistassini. La Ville de Dolbeau-Mistassini prend à sa charge le 25 % restant via un Fonds municipal dédié à l’accélération de projets d’entreprise sur son territoire.

« Il nous faut une vue d’ensemble. Bleuets Mistassini a la volonté de continuer à opérer chez nous et éventuellement de prendre de l’expansion. On va travailler avec eux pour réduire leurs besoins à la source et ainsi libérer de l’espace pour qu’on soit capable d’aller de l’avant avec notre parc industriel », explique le maire, Pascal Cloutier.

Possibilités

Le premier magistrat assure que même dans l’état actuel des choses, le nouveau parc industriel n’est pas compromis. Il importera cependant de bien cibler les terrains à vendre.

« Il est vrai que notre capacité de traitement est pas mal accotée, mais notre volonté demeure d’aller assez vite. On a plusieurs types de terrains qui seront disponibles et tous les projets industriels n’ont pas besoin d’une grande quantité d’eau. Un garage, par exemple, il n’y aurait pas de problème, mais il est certain qu’on ne pourrait pas accueillir un projet en agroalimentaire. »

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