Fort du succès qu’il a remporté à l’été dernier, le Théyâtre du bien beau prépare son retour sur les planches pour la saison estivale 2023 à Dolbeau-Mistassini. Les comédiens et humoristes Mat Lévesque et Simon Trottier sont à finaliser l’écriture de leur prochain projet.

L’été dernier, la pièce Jean-Claude, la première production du Théyâtre du bien beau, avait reçu un accueil chaleureux du public. Les 19 représentations s’étaient déroulées à guichet fermé, de sorte que Mat Lévesque et Simon Trottier avaient promis d’être de retour en 2023.

« Il y a toujours un risque à présenter un projet artistique, mais on était vraiment bien content de la réaction du public. Surtout que l’on a vu des gens d’un peu tous les âges dans la salle, c’est signe qu’on avait une proposition qui pouvait plaire à tout le monde », souligne Mat Lévesque.

Celui-ci précise que la salle du Club de l’Amitié est déjà réservée à compter du 4 juillet jusque vers la mi-août pour accueillir le Théyâtre du bien beau. Une certaine marge de manœuvre est disponible pour ajouter des supplémentaires si la réception de la part du public est à l’image de l’an dernier.

« Je crois qu’on tient une bonne formule avec des billets à un coût accessible et la possibilité d’amener ses consommations sur place. »

La pièce

Après avoir invité le public dans un salon funéraire dans la pièce Jean-Claude, c’est dans une station de télévision communautaire que nous transportera le Théyâtre du bien beau.

« Cette fois-ci, l’action se déroule dans une télé communautaire sur le déclin. On aura encore des enregistrements vidéo avec différentes personnalités. Avec Jean-Claude, on était plus dans une comédie dramatique, mais cette fois-ci on est dans la grosse comédie mal sale! »

Aspect communautaire

Le Théyâtre du bien beau est le fruit de l’imagination de Mat Lévesque et Simon Trottier, amis de longue date, qui ont décidé de se payer un trip en faisant ce qu’ils aiment.

« En région éloignée, tu ne peux pas attendre que le téléphone sonne, il faut que tu prennes les devants. La population est venue nous voir et le bouche-à-oreille a fait son chemin. Il y a un aspect un peu communautaire à tout ça et c’est vraiment le fun. Ça nous permet de faire un projet artistique, d’offrir du théâtre chez nous et de faire un peu d’argent. On est bien fier de ça. »