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Le retour du train imminent à Dolbeau-Mistassini

Le 26 octobre 2017 — Modifié à 10 h 12 min le 26 octobre 2017
Par Karine Desrosiers

Le train est sur le point d’effectuer un retour à Dolbeau-Mistassini, après plusieurs mois de travaux pour remettre la voie ferrée en état.

Le transport de marchandises par train avait cessé en 2009, après la fermeture de la papetière. Le Canadien National (CN) n’était plus en mesure de rentabiliser ce tronçon et avait donc cessé les opérations.

Si l’échéancier précis pour la reprise des activités du CN n’est pas encore connu, ce sera sur le court terme puisque des tests ont été amorcés.

« Il y a des essais en cours. Nous avons reçu deux wagons en guise de test dans les dernières semaines. Le CN a certains ajustements à faire et de notre côté, nous complétons la formation de notre personnel pour assurer la manutention des wagons », précise le porte-parole de Produits forestiers Résolu, Karl Blackburn.

La papetière de Dolbeau-Mistassini s’est portée acquéreuse d’une locomotive sur roues puisque c’est elle qui prendra en charge la gestion des wagons une fois ceux-ci rendus sur ses terrains.

Avantage économique

Le retour du train à Dolbeau-Mistassini se veut un avantage économique important pour la papetière. Le transport par train est beaucoup moins onéreux que le transport par camion et améliorera donc les performances de l’usine locale.

« Il est clair que d’avoir accès à un service ferroviaire régulier et stable nous permet, dans l’opération de notre usine, d’exercer un meilleur contrôle sur nos coûts de production. Ça devient un avantage important dans un contexte où la compétition est extrêmement féroce et où nous devons payer une surtaxe sur le papier surcalandré. »

Surtaxe

Karl Blackburn affirme que Résolu a versé à ce jour plus de 63M$ en surtaxe pour ses papetières de Dolbeau-Mistassini et Kénogami.

La multinationale continue de réclamer auprès des gouvernements un programme de garanties de prêt dans lequel elle pourrait cadrer afin de la supporter pendant que le conflit perdure.

« Juste pour nos usines de Dolbeau et Kénogami, ce sont 2,7 à 2,8 M$ par mois que nous devons verser en surtaxe. Ça engouffre toutes nos liquidités et nous prive de l’opportunité d’investir cet argent dans nos installations. »

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