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Le défi d'Albanel : assurer le maintien de ses services

Serge Tremblay
Le 13 septembre 2019 — Modifié à 13 h 09 min le 13 septembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Contrairement à plusieurs autres municipalités, Albanel jouit d’une population stable, et même en légère augmentation, où l’on retrouve bon nombre de jeunes familles. Tout le défi de la localité consiste cependant à maintenir ses acquis.

« Notre défi, c’est le commerce. Le commerce, c’est dur partout, mais ici c’est très difficile en raison de notre situation géographique. On est à 15 minutes de Dolbeau-Mistassini d’un côté et à 5 minutes de Normandin de l’autre. Il faut faire un effort supplémentaire », mentionne la mairesse d’Albanel, Francine Chiasson.

Dans ce contexte, les fuites commerciales sont faciles. D’autant plus que la population locale travaille justement en grande partie à Dolbeau-Mistassini et à Normandin. Facile, dans ce cas-là, d’y faire ses courses avant de retourner à la maison.

Sans ses commerces locaux, Albanel risquerait de devenir une municipalité-dortoir.

« Qu’on soit une municipalité-dortoir, ce n’est pas si grave. Les gens choisissent quand même de vivre chez nous, d’y élever leur famille. Mais il faut que l’on soit très attentif à nos services de proximité. Notre épicerie, notre pharmacie, notre station d’essence, il faut les conserver. »

Récemment, des citoyens du milieu ont d’ailleurs investi collectivement 85 000 $ dans la coopérative d’alimentation locale, le Marché Tradition, afin d’assurer son maintien. Une preuve que la population tient à ses commerces.

« Ce sera toujours un défi important pour notre municipalité, mais je pense que les gens comprennent de plus en plus le message. »

Population en hausse

Entre les deux derniers décrets de population du gouvernement du Québec, la municipalité d’Albanel a enregistré un gain de 26 citoyens, passant de 2 228 à 2 254.

« On est chanceux d’être dans cette situation et ça se maintient. On a une population assez jeune et avec les deux blocs à logements bâtis ces dernières années, on arrive aussi à conserver nos aînés chez nous plus longtemps. »

Même si on y retrouve peu de construction neuve, les maisons se vendent bien, assure Francine Chiasson, qui y voit un signe de l’attrait de sa localité.

Pour offrir des options additionnelles, la municipalité souhaite d’ailleurs développer une dizaine de terrains pour des maisons mobiles.

« On veut prolonger la rue Industrielle nord et y développer des terrains, car on n’a plus d’espace de disponible pour des maisons mobiles. Je ne peux pas dire que la demande est forte, mais il y a des gens qui optent pour ça comme première maison, car c’est plus abordable. On espère pouvoir le faire l’an prochain. »

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