Actualités

Temps de lecture : 1 min 14 s

Le 17 mai, c'est la Journée Internationale contre l'homophobie et la transphobie

Le 13 mai 2020 — Modifié à 13 h 33 min le 13 mai 2020
Par Julien B. Gauthier

Encore cette année, l’AGL-LGBT Saguenay-Lac-Saint-Jean souhaite souligner la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Célébrée le 17 mai, cette journée commémore la décision de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) du 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale.

Pour une troisième année consécutive, le drapeau arc-en-ciel sera hissé devant plusieurs bâtiments municipaux de la région ; de St-Emond-Des-Plaines à Saguenay, en passant par le Lac-Bouchette, Dolbeau, Roberval... Du côté d'Alma, en raison de la complexité de hisser un drapeau, il se trouvera à l'intérieur.

Cette action, initiée par l’AGL-LGBT Saguenay-Lac-Saint-Jean, a d’ailleurs été en nomination pour « meilleur projet » au dernier Gala arc-en-ciel 2019, qui vise à récompenser la contribution exceptionnelle des groupes communautaires LGBT+.

Selon le projet de recherche des Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBT), bien que les personnes LGBT+ bénéficient de protections juridiques formelles, elles demeurent encore aujourd’hui confrontées à des expériences de discrimination. En effet, 33% des personnes LGBT+ vivant au Québec affirment voir subi de la violence physique, verbale ou sexuelle et 26% rapportent s’être fait suggérer ou imposer une thérapie de conversion par leurs parents.

Des statistiques alarmantes

Chaque 17 mai, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, la Fondation Émergence publie des données statistiques concernant l’homophobie au Canada et au Québec.

Ainsi, nous apprenions en 2015 que 72 % des Canadiens affirment avoir déjà été témoins de propos désobligeants ou de comportements irrespectueux à l’égard des personnes LGTBQ+.

Par ailleurs, une étude du Fonds de recherche Société et culture du gouvernement du Québec concluait qu’en 2018, près de quatre élèves du secondaire sur dix (38,6 %) rapportaient avoir été victimes d’un incident à caractère homophobe en milieu scolaire, parce qu’ils sont ou parce qu’on pense qu’ils sont gais, lesbiennes ou bisexuel-les.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES