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Laurien Lévesque tire sa révérence après avoir donné 40 ans au Club Albatros

Le 14 juin 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 14 juin 2017
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PASSION. Une page importante de l’histoire sportive du Haut du Lac-Saint-Jean se tourne alors que Laurien Lévesque, qui fondait le club de judo Albatros il y a 40 ans, range son kimono dans l’armoire.

Avec ce départ à la retraite, Laurien Lévesque laisse un club en excellente santé et derrière lui toutes ses lettres de noblesse.

« Sincèrement, je quitte dans un état d’esprit très serein. Ce n’est pas improvisé. Je préparais ma sortie depuis les trois dernières années. Prendre ma retraite du judo en cette année du 40e anniversaire du club, il m’a semblé que c’était un bon moment et symbolique à la fois », analyse Laurien Lévesque.

Il n’y aura pas véritablement un deuil à faire pour le fondateur du club Albatros. Oui, il gardera toujours en mémoire les nombreux moments passés à enseigner cet art martial et les résultats obtenus au fil de toutes ces années. Il tournera la page de la même manière qu’il l’a fait lorsqu’il a pris sa retraite de l’éducation, en 2006, après avoir enseigné le français au secondaire pendant 36 années.

« J’ai toujours eu le feu sacré dans ce que je faisais. Aujourd’hui, la flamme est un peu plus courte et il est temps de me retirer. J’aurai été passionné jusqu’à la fin parce que je me serai retiré au moment choisi », poursuit-il.

Premiers balbutiements

C’est comme étudiant à l’UQAC que Laurien Lévesque découvre  l’art du judo. Un dénommé Louis Page offrait un cours de judo et c’est comme ça que Laurien Lévesque est entré dans cet univers sportif.

À ses premiers pas dans l’enseignement, à l’école Notre-Dame des-Anges, alors que la clientèle était à l’époque du niveau secondaire, les profs offraient un programme de judo.

En 1970, Laurien Lévesque rejoint Jean-Yves Asselin qui avait son propre dojo à partir de sa maison. Après quelques années de collaboration, chacun développe sa vision ou sa philosophie propre du judo. Laurien Lévesque quitte et fonde en 1977 son dojo qui est encore aujourd’hui Albatros.

Il n’y avait rien de personnel, assure Laurien Lévesque, il voulait simplement « voler de ses propres ailes » et faire évoluer le judo à sa façon.

Il aménage alors son dojo dans un local à la polyvalente, aujourd’hui l’École secondaire Des Chutes. Le même local depuis 40 ans. Mais rien n’était acquis, il a fallu que Laurien Lévesque négocie régulièrement avec la direction pour demeurer en ce lieu. Surtout lorsqu’il y avait un changement de la direction et que de nouveaux besoins d’espaces pour la clientèle scolaire émergeaient.

Il admet cependant avoir eu une excellente collaboration avec le milieu scolaire, particulièrement les profs en éducation physique, où son dojo partage le même environnement.

« Vraiment, le club a été choyé toutes ces années d’avoir ce local, en souhaitant que ça se poursuive », conclut Laurien Lévesque. 

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