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La Sûreté du Québec maximise sa présence sur le lac Saint-Jean

Le 22 juillet 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 22 juillet 2014
Par Karine Desrosiers

La Sûreté du Québec maximise sa présence sur le lac Saint-Jean

SÉCURITÉ NAUTIQUE. Avec deux bateaux clairement identifiés aux couleurs de la Sûreté du Québec pour sillonner les eaux du lac St-Jean, un basé à Roberval et l'autre à Alma, la SQ intensifie sa présence sur le Piékouagami depuis le début de la saison de navigation. D'ailleurs, les patrouilleurs nautiques sont de plus en plus présents sur les plans d'eau de la région et près de 500 embarcations ont été vérifiées jusqu'à maintenant. Au total 47 constats d'infraction ont été émis de même que 128 avertissements pour des manquements d'équipements de sécurité à bord des embarcations.

Les policiers de la SQ ont réalisé une opération de sécurité nautique cet après-midi, à partir du quai de St-Gédéon. Exceptionnellement, les médias avaient été invités à monter à bord du bateau patrouille en compagnie des agents Hugues Beaulieu et du capitaine de bateau Carl Dufour, pour une démonstration des équipements dont dispose la SQ pour assurer la sécurité sur les plans d'eau.

« Notre objectif est de sortir le plus souvent possible sur le lac, mais également de se rendre dans des secteurs comme la rivière Mistassini ou la Péribonka, là où on est moins visible. Avant tout, ce sont des opérations de sensibilisation », souligne l'agent Hugues Beaulieu.

L'an dernier, la SQ s'est notamment doté de deux bateaux haut de gamme en mesure de naviguer dans toutes les circonstances sur le lac St-Jean. En plus de tous les équipements de sécurité, on y retrouve également une caméra thermique utilisée pour la navigation de nuit ou le repérage d'embarcations ou de personnes dans le noir.

Notamment, les policiers sensibilisent les plaisanciers aux risques de la consommation d'alcool à bord d'une embarcation et de veiller à appliquer les lois et règlements en vigueur.

Dépendant du type d'embarcation et de sa longueur, les patrouilleurs vérifient différents points dont la présence suffisante de gilets de sauvetage, les équipements de sécurité de base, la présence d'un extincteur si le réservoir d'essence est fixe ou encore de fusées de détresse sir l'embarcation dépasse 19,8 pieds de long.

Notamment, les policiers sont très vigilants sur la question de la consommation d'alcool. La loi canadienne qui régit la navigation de plaisance autorise en effet le conducteur d'une embarcation à consommer de l'alcool, cependant, son taux ne doit en aucun temps dépasser .08. À ce sujet, un conducteur d'embarcation peut se retrouver face aux mêmes accusations que s'il conduisait son véhicule moteur en dépassant la limite permise.

L'absence d'extincteur est une infraction très fréquente.

Cependant, quand un bateau est inspecté et qu'il est parfaitement conforme à toutes les exigences, la SQ lui remet alors une vignette d'inspection qu'il peut accoler sur le pare-brise de son bateau.

L'agent Hugues Beaulieu affirme que les gens se prêtent de bonne grâce à ces vérifications quand ils sont abordés en douceur par le bateau patrouille avec les gyrophares allumés.

En passant, si jamais quelqu'un aurait la tentation de prendre la fuite pour éviter une inspection, Hugues Beaulieu ne le conseille pas. Les deux bateaux de la SQ sont propulsés par deux puissants moteurs de 250 HP chacun. Ils peuvent atteindre une vitesse supérieure à 90 kilomètres/heure et la coque est conçue pour naviguer dans des vagues de plus de 10 pieds et des vents de plus de 70 km/h.

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